En Belgique

Le Musée Magritte

Un récital de poésie avec les enfants issus de l’immigration
La Fondation ENGIE est mécène fondateur du musée, qui a fêté ses dix ans en 2019. Elle accompagne plus spécifiquement le musée sur le programme pédagogique Sésame. Cette année, le projet visait à créer un récital de poésie, interprété par des étudiants du Conservatoire Royal de Bruxelles, à partir de textes entièrement écrits par des jeunes issus de l’immigration, dans le cadre des ateliers d’écriture des « Midis de la Poésie ».

Impact

1 500 enfants bénéficiaires


Bednet

De l’enseignement à distance pour les enfants malades
Le projet soutenu par la Fondation ENGIE vise à offrir un accompagnement scolaire à des enfants souffrant de maladies graves, qui les obligent à séjourner très longtemps en milieu hospitalier. Grâce à l’enseignement à distance mis en place avec l’aide de la Fondation ENGIE, ils peuvent rester en contact avec leurs enseignants et camarades de classe. L’impact est doublement positif : moins de retard scolaire d’une part, et pour faire face à la maladie d’autre part.

Impact

2 700 enfants dans 1319 écoles depuis le début du partenariat en 2013


TADA

Les enfants des quartiers à la découverte de leur vocation
L’Association ToekomstATELIERdelAvenir (TADA) propose un enseignement complémentaire, sur base volontaire, axé sur la motivation et orienté vers la société à des centaines d’enfants issus des quartiers socioéconomiquement défavorisés de Bruxelles. Chaque samedi de l’année scolaire – pendant près de trois ans –, les enfants participent à des séances pratiques assurées par des professionnels passionnés venant de différents secteurs du marché de l’emploi, qu’ils soient entrepreneurs, ingénieurs, cuisiniers ou journalistes.

Impact

150 enfants accompagnés, 3 centres à Bruxelles, 4 ateliers pratiques « énergie » en partenariat avec ENGIE. 40 bénévoles ENGIE.


Les partenaires historiques de la Fondation ENGIE

Depuis 1992, La Voix de l’Enfant avec le projet Schools Lights & Rights


Depuis 1994, SAMU SOCIAL DE PARIS

– Depuis 2013, la Fondation ENGIE soutient la mission sanitaire ex-BEEP qui consiste à rencontrer les familles hébergées dans les hôtels de grande banlieue pour évaluer leur situation sanitaire et les orienter vers les lieux de soins.
– En 2017, la Fondation a soutenu la réhabilitation du Bâtiment Babinski au sein de l’Hôpital Charles Foix à Ivry sur Seine pour en faire un centre d’hébergement d’urgence pour des familles et des personnes isolées en situation de grande précarité.


Depuis 1999, Fête le Mur


Depuis 1999, Caméléon / Philippines


Depuis 2000, Bayti / Maroc

Hébergement, insertion scolaire et professionnelle des enfants et des jeunes en situation difficile (enfants des rues, abandonnés, victimes de violence, travailleurs, mineurs migrants non accompagnés), de Casablanca, Essaouira et dans la province de Kénitra.


Depuis 2001, Museum national d’Histoire naturelle

Ce partenariat s’inscrit dans la volonté d’accompagner un acteur majeur qui agit en faveur de la préservation de notre Biodiversité. Voici quelques actions phares initiées depuis 2001 :
– Restauration des Serres
– Restauration du jardin de l’Ecole de botanique
– Restauration de 2 fabriques de la Ménagerie
– Soutien au programme de sciences participatives Vigie
Voir aussi le partenariat avec le Musée de l’Homme


Depuis 2005, Opération Pièces Jaunes avec l’AP-HP

Cette opération, dont Madame Brigitte Macron est présidente, a fêté ses trente ans en 2019. La Fondation ENGIE mobilise ses délégations régionales pour créer des animations visant à récolter plus de pièces. De plus, tous les collaborateurs du groupe en France sont invités à donner des pièces, grâce aux tirelires disposés sur les lieux de travail.


Depuis 2006, Association NOC ! Nous On Crée ! Arts plastiques à l’Hôpital
La Fondation Engie soutient l’atelier de l’Institut Curie depuis 2006.


Depuis 2006, Musée du Quai Branly Jacques Chirac

La Fondation soutient le musée depuis son ouverture en tant que Mécène Fondateur. Elle a notamment soutenu la création et l’animation du Jardin du Musée initié par le paysagiste Gilles Clément.


Depuis 2006, Chaîne de l’Espoir

La Chaîne de l’Espoir opère les enfants démunis atteints de maladies cardiaques. La Fondation la soutient au travers de deux projets majeurs : le Pavillon des Enfants à Dakar et le programme de formation des cardiologues du centre Festoc au Mali. Voir page XX


Depuis 2009, Fondation abbaye de Royaumont


Depuis 2009, Opéra de Paris


Depuis 2010, Codegaz

Codegaz, ONG interne du groupe ENGIE, a fêté ses 30 ans en 2019. La Fondation ENGIE a accompagné Codegaz dans la réalisation de 11 projets d’accès à l’énergie pour tous, en Tanzanie, Inde, Egypte, Madagascar…
Voir projet biogaz à Madagascar page XX


Depuis 2010, Energy Assistance France (EAF) et Energy Assistance Belgique (ABSL)


Depuis 2010, Friendship / Bangladesh


Depuis 2010, Valued Citizens Initiative (membre de La Voix de l’Enfant) / Afrique du Sud

Soutien direct au Programme INSPIRE (Johannesburg & Pretoria), programme de Leadership pour des jeunes filles, sélectionnées par le Ministère de l’Education provincial avec l’approbation de VCI et d’ENGIE BU Afrique. Ces jeunes filles développent ainsi leur capacité de leadership afin de devenir de futures femmes leaders au sein de leur communauté : 7 100 jeunes filles bénéficiaires directes & plus de 56 000 bénéficiaires indirects grâce aux « INSPIRE Clubs »
Soutien de la Fondation ENGIE avec le déploiement du Programme « Schools, Lights and Rights » : 6 500 lampes solaires portables distribuées et 5 500 états civils enregistrés.


Depuis 2010, Fondation Positive Planet

La Fondation ENGIE est mécène fondateur de la Positive Planet, fondation créée par Jacques Attali. Elle a soutenu de nombreux projets à l’international et en France, parmi lesquels :
Entreprendre en banlieue (France)
Micro-finance & Energie (Maroc et Egypte)
Projet Tongwei pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables (Chine)
Projet EnerGcare de distribution de matériel d’énergie renouvelable pour les bidonvilles (Afrique du Sud)
Partenaire officiel des « Awards du Micro entreprenariat »
Projet Sun Chili pour donner un accès à l’habitat et à l’énergie aux communautés des bidonvilles de Santiago (Chili)


Depuis 2011, Académie DIOMEDE

Le partenariat soutient le triple projet scolaire, sportif et éducatif de l’ACADEMIE DIOMEDE permettant à des jeunes de la 6ème à la Terminale de concilier parcours scolaire et pratique soutenue du football. La Fondation est également parrain du programme «Académie pour Elles».


Depuis 2011, IMPULSION 75

La Fondation apporte son soutien à la Classe Préparatoire à la Performance Professionnelle Par le Sport (C3PS), programme spécialement conçu pour des jeunes sportifs en situation de décrochage souhaitant reprendre leur scolarité ou intégrer une formation professionnelle.


Depuis 2012, Institut de l’Engagement créé par Martin Hirsch


Depuis 2013, Campus Open Unesco


Depuis 2013, Palais de Tokyo

La Fondation est mécène solidaire du Palais de Tokyo depuis 2013. Elle soutient le programme Educalab : rencontres entre les jeunes placés sous mandat judiciaire et des artistes résidents, actions de médiation auprès d’enfants hospitalisés…


Depuis 2013, Gol de Letra / Brésil


Depuis 2013, Sourires d’enfants (membre de La Voix de l’Enfant) / Laos

– Soutien de la Fondation ENGIE avec le déploiement du Programme « Schools, Lights and Rights » : 1 500 lampes solaires portables & un projet d’électrification d’une école (soit 500 bénéficiaires) : actuellement en cours de réalisation
– Cofinancement d’écoles, de centres de formation et de bâtiments permettant de développer des activités artisanales
– Dans la cadre du projet Schools Lights & Rights : distribution de 1 500 lampes solaires portables et électrification d’une école
– Une aide d’urgence accordée suite au cyclone en 2017


Depuis 2013, Musée du Mucem

La Fondation soutient ce musée depuis son ouverture (2013) en tant que mécène Bâtisseur. Elle s’est positionnée sur deux axes : la création et le développement du Jardin des migrations et le programme d’accès à la culture MIX.
Voir page XX


Depuis 2015, Afghanistan Libre (membre de La Voix de l’Enfant) / Afghanistan


La Fondation ENGIE aux côtés des chercheurs du musée de l’Homme

La Fondation ENGIE est partenaire du Musée de l’Homme depuis sa réouverture en 2015. Ce partenariat s’inscrit dans le prolongement du partenariat historique avec le Muséum national d’Histoire naturelle. Le soutien aux chercheurs est au cœur du partenariat, avec la création du Prix Fondation ENGIE « Talents de la recherche » qui récompense chaque année des chercheurs travaillant sur le thème de la résilience des sociétés face au changement climatique. Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO et administrateur de la Fondation est membre du jury.

L’imbrication entre changement climatique, biodiversité et vie humaine est au cœur des recherches soutenues dans le cadre des « Talents de la Recherche » du Musée de l’Homme. C’est ce qui a amené la Fondation ENGIE, profondément engagée sur ces questions, à soutenir ce prix dans la durée.
Le contexte particulier de la crise du Covid, zoonose notamment liée à un déclin de la biodiversité, montre bien l’urgence de développer la recherche et de lui donner de la résonnance auprès du grand public : le partenariat « Talents de la recherche » est plus que jamais d’actualité.

Le balcon des sciences, second axe du partenariat

Au sein du Musée de l’Homme, le Balcon des sciences est un espace dédié à la recherche autour des relations Homme-Nature et de la biodiversité. Rencontre-débat, outils pédagogiques… : c’est aussi un lieu de médiation ouvert au public. La Fondation ENGIE est mécène bâtisseur exclusif du Balcon des sciences, dont elle a initié la réalisation pour la réouverture du musée en 2015.


Les bénévoles ENGIE en action

Partout dans le monde, des bénévoles de l’ONG Energy Assistance – ONG interne au groupe ENGIE – partent en mission pour donner accès à l’énergie aux plus démunis. Chaque voyage est une aventure humaine, dont ils reviennent transformés et qui contribuent à donner sens à leur travail. Depuis sa création en 2001, l’ONG a apporté la lumière dans plus de 300 écoles, villages ou centres de soins, à Madagascar, au Sénégal, en Ethiopie ou encore au Bangladesh. De nombreux projets ont reçu le soutien de la Fondation ENGIE.

Créée en 2001 par des salariés d’ENGIE Belgique (alors Electrabel), Energy Assistance a fait des petits en France (2005), mais aussi en Italie et à Monaco. A chaque fois, des salariés ou retraités du groupe ENGIE sont aux manettes, comme permanents ou bénévoles. Et l’objectif est toujours le même : apporter l’expertise et les moyens techniques pour donner accès à l’énergie à ceux qui n’en ont pas.

Co-construction et transfert de compétences

« En vingt ans, les choses ont beaucoup bougé, explique Eric Bassac, qui dirige Energy Assistance France. Le réseau électrique s’est considérablement développé, notamment en Asie. Or, notre but n’est pas d’amener une énergie autonome en concurrence avec le réseau national. On préfère travailler en collaboration avec les opérateurs nationaux et les pouvoirs pour fournir de l’énergie aux « oubliés des réseaux » et dans les habitats isolés. »
La collaboration s’accomplit aussi en impliquant les entreprises et centres de formation localement. « Avant, on ne trouvait pas de matériels fiables sur place, se souvient Eric Bassac. Aujourd’hui, les entreprises locales fournissent un matériel de qualité et c’est bien mieux pour le suivi et la maintenance ». Pour assurer une maintenance optimale, la plupart des projets déployés par Energy Assistance prévoit un volet formation de techniciens sur place.

Un engagement qui change la vie

Autre changement notable depuis le début du siècle : l’intérêt accru des collaborateurs. Pour Eric Bassac, « on sent un appétit, notamment chez les jeunes. Ils sont de plus en plus nombreux à passer une tête chez nous. » Et quant ils partent en mission, tous, sans exception, en redemandent. « Une expérience comme ça, ça marque à vie », conclut Eric Bassac.

Des dates et des impacts

Un bain de beauté pour les enfants des quartiers

Tout a commencé il y a dix ans, quand la Fondation ENGIE a décidé d’apporter son soutien au programme Dix Mois d’Ecole et d’Opéra (DMEO) de l’Académie de l’Opéra de Paris. L’objectif de DMEO est d’amener les enfants des quartiers à « découvrir le désir du beau », avec pour impact une amélioration tangible des résultats scolaires. Fort de ce succès, la Fondation ENGIE a décidé en 2016 d’enrichir le partenariat, en devenant mécène de la représentation exceptionnelle du 14 juillet, destinée aux enfants éloignés de la culture.

« Pour les enfants des cités, l’Opéra est un lieu inaccessible, voire interdit. Il est indispensable de démythifier l’endroit, de le rendre vivant et accessible. C’est essentiel pour mieux transmettre le patrimoine et la culture de l ’établissement », explique Myriam Mazouzi, directrice de l’Académie de l’Opéra. Le programme Dix Mois d’Ecole et d’Opéra (DMEO) vise cet objectif. Pari réussi, si l’on en croit les paroles de Myriam Mazouzi : « Au début, quand les petits arrivent, ils sont tout intimidés. Un an après, l’Opéra est à eux et ils sautent dans les bras du chef d’orchestre. »

Un engagement dans la durée

Durant dix mois, plus de trente classes situées en REP découvrent les coulisses de l’Opéra, en allant régulièrement à la rencontre des costumiers, décorateurs, techniciens, danseurs et chanteurs. Toutes les classes participantes montent un projet de spectacle, accompagnées par leur enseignant et les professionnels de l’Opéra. Le programme nécessite un vrai engagement des professeurs. « Les enseignants doivent postuler pour être acceptés, explique Myriam Mazouzi. On leur demande de construire leur programme en s’appuyant sur l’expérience de l’Opéra ». Par ailleurs, le programme est, depuis son origine, conçu en partenariat avec les Rectorats de Versailles, Créteil et Paris.

En découvrant le beau, les enfants retrouvent la confiance

L’étude d’impact réalisée l’Observatoire Sociologique du Changement de Sciences-Po et du CNRS a montré que 90% des enfants reprenait confiance en eux grâce au programme. Les résultats aux examens s’en ressentent : les taux de réussite sont 25% plus élevés que pour les autres élèves.

« L’Opéra Garnier m’a retourné la tête tellement il est beau. »

Alison, collège, académie de Versailles


2 800 enfants des quartiers invités le 14 juillet

En 2015, la Fondation ENGIE a décidé de développer le partenariat avec l’Opéra de Paris. Elle soutient désormais le programme « Artistes à résidence », dont l’ambition est de former les talents de demain, qu’ils soient musiciens, chanteurs ou artisans (costumiers, perruquiers, designers…). Plus spécifiquement, la Fondation ENGIE soutient la représentation exceptionnelle donnée tous les 14 juillet par ces « artistes en herbe ».

> 2800 enfants et personnes éloignées de la culture y ont assistée l’an dernier

« Ca m’a vraiment ouvert l’esprit. Je ne sais pas exactement comment expliquer ça… Dans les quartiers, dans les collèges, il a des personnes qui sont comme des bombes à intelligence, mais qu’on n’actionne pas encore. Ce qu’il faut, c’est un déclic pour déclencher l’intelligence. Pour moi, le déclic ça a été la classe Opéra. »

Melvin, collège, académie de Versailles


Vers un déploiement dans les territoires

A l’heure où la Fondation ENGIE s’engage dans un nouveau mandat, le partenariat avec l’Opéra de Paris prend une nouvelle ampleur et se déploie en région. Des classes d’opéra connectées sont en train d’être mises en place, dans le cadre de la refonte du programme DMEO. Objectif : permettre à des enfants de REP, en région, de deux découvrir en ligne et sous la houlette d’un médiateur les coulisses du « mythique » Opéra de Paris.

En quoi ce partenariat est-il exemplaire ?

– Par son IMPACT : plus de 1000 jeunes de REP participent chaque année au programme DMEO. 90% d’entre eux gagnent en confiance, 80% communiquent mieux. La réussite aux examens est plus élevée (+25%)

– Par son dispositif d’EXCELLENCE : trois classes, toutes issues de quartiers très difficiles, sont engagées dans un dispositif d’excellence. Les classes de CM1 / CM2 « Petit violons » bénéficient ainsi de 7 heures de violon, d’alto, de violoncelle par semaine et la classe « Danse » de 8 heures de cours par semaine

– Par sa dynamique de COALITION, notamment à l’occasion de la représentation du 14 juillet : voir page XX

Par sa VISIBILITE : le programme DMEO a ainsi fait l’objet d’un documentaire diffusé sur Public Sénat le 9 mai dernier


Un rêve un peu fou, une réalité au cœur des quartiers

Fête le Mur est née en 1999 d’un « rêve un peu fou », selon les termes mêmes de son président-fondateur Yannick Noah : aider les jeunes des cités à grandir, grâce au tennis. Vingt ans plus tard, le rêve est devenu réalité. Aujourd’hui l’association est présente dans 50 villes en France avec l’aide de la Fondation ENGIE, qui soutient le projet depuis sa création.

« Je suis là pour donner de la joie et essayer d’inspirer les enfants des quartiers, parce que j’ai eu la chance d’être un jour inspiré par un champion », explique Yannick Noah, président-fondateur de Fête le Mur. Ce « champion » n’était autre qu’Arthur Ashe, au sommet du tennis mondial quand il croise le tout jeune Yannick Noah dans les années 70. Vingt ans après sa création, Fête le Mur compte 96 sites d’entrainement dans cinquante villes françaises. Elle n’en avait encore que 28 en 2012. Chaque année, plus de 5 000 jeunes tapent dans la balle, encadrés par des éducateurs et entraineurs diplômés. Fête le Mur est aussi devenue un modèle d’insertion par le sport. Depuis 2017, elle est l’opérateur officiel de la Fédération Française de Tennis dans les Quartiers Prioritaires de la Ville.

La Fondation ENGIE, partenaire depuis 1999

La Fondation ENGIE a choisi de soutenir l’association dès 1999 et a renouvelé son partenariat en mai 2019. Concrètement, le soutien porte notamment sur la création de nouvelles implantations. Chaque année, la Fondation et les délégations régionales du groupe ENGIE sont aux côtés de Fête le Mur pour organiser les quatre tournois intersites. Ces temps de rencontre permettent aux enfants et aux jeunes de découvrir la compétition mais aussi de voyager hors du quartier et de découvrir d’autres lieux. Par ailleurs, la Fondation a choisi d’apporter un soutien particulier au volet « Les filles font le mur », qui vise à favoriser l’accès des jeunes filles à la pratique du tennis au sein de leur quartier.
Les paroles de Yannick Noah sont peut-être la plus belle récompense à cet engagement au long cours : « depuis 20 ans, nous avons à faire à des gens qui nous écoutent, s’intéressent, s’enthousiasment pour nos actions et nos résultats ». Car pour la Fondation ENGIE, l’écoute et l’empathie sont indispensables pour construire de belles histoires.

Hanatou a 8 ans et habite dans le quartier du Faubourg de Béthune à Lille, dans une famille monoparentale. Elle vit seule avec sa mère et son frère. Elle a découvert le tennis au centre social du Faubourg de Béthune lors des interventions de Fête le Mur. Deux heures par semaine, elle s’entraine avec Richard, entraineur diplômé, lui-même issu de la « famille » Fête le Mur. Elle fait ses débuts en compétition en 2019. Jamais facile… mais si on s’accroche, ça paie. Et c’est le cas pour Hanatou. Une chose est sûre : cette petite fille, réservée au premier abord, prend du plaisir à jouer… et elle s’exprime de plus en plus aisément. La compétition est d’ores et déjà un déclencheur !

En quoi ce partenariat est-il exemplaire ?

– Par son IMPACT : plus de 34 000 jeunes ont bénéficié des actions de Fête le Mur depuis 20 ans. Le chiffre est en forte progression année après année (6 000 bénéficiaires en 2019, dont 4470 licenciés FFT)

– Par son ancrage TERRITORIAL : 96 sites partout en France, au cœur des quartiers. Chaque ouverture de nouveaux sites se fait avec le soutien de la délégation régionale du groupe ENGIE

– Par son engagement en faveur de l’INSERTION et de l’INCLUSION : en 2019, 700 jeunes ont participé aux programmes d’insertion de Fête le Mur (programme « Jeu, Set et Job », formation à l’arbitrage, programme d’insertion pour les filles « Les filles font le mur »)

Par sa dynamique de COALITION : dans le cadre du volet « Hors les murs », les enfants des quartiers sont invités à des spectacles ou manifestations culturelles soutenus par la Fondation ENGIE, par exemple à l’Opéra de Paris, ou au musée du quai Branly.


L’innovation fait boule de neige, le solaire change les vies

Grâce aux microgrids installés par l’ONG Friendship avec l’aide de la Fondation ENGIE, la vie de plus de 250 000 habitants des îles inondables du Brahmapoutre a été bouleversée. Ces « déshérités parmi les déshérités » disposent maintenant d’électricité pour alimenter quelques ampoules, un ventilateur ou un chargeur de téléphone. Ce n’est presque rien… mais les impacts sur la santé, l’éducation et l’économie locale sont énormes. La Fondation ENGIE est partenaire de Friendship depuis dix ans.

Il y a quelques années, le gouvernement du Bengladesh fixait un objectif ambitieux : permettre l’accès à l’énergie de tous les habitants du pays, à l’horizon 2020. Dans un pays qui compte près de 25 millions de personnes vivant avec moins de 1,9 dollars par jour, le challenge peut sembler osé. Dans les « chars » du Brahmapoutre – des îles inondables, surpeuplées et loin de tout -, il paraît impossible à relever. D’ailleurs, tous les fournisseurs d’énergie solaire ont peu à peu fini par déserter le territoire.

Le projet-pilote s’est multiplié plus de 200 fois

Mais l’impossible ne fait pas partie du vocabulaire de Runa Khan, fondatrice de l’ONG Frienship, qui se bat depuis plus de vingt ans pour améliorer les conditions de vie des « oubliés des chars ». Avec l’aide de la Fondation ENGIE, Friendship lance en 2011 un projet pilote visant à installer des microgrids sur les toits de habitations. Le cahier des charges est complexe : il faut trouver une solution peu onéreuse, facile à mettre en œuvre et à maintenir. Grâce aux conseils des experts de Energy Assistance, les grids « Solar Home System » (SHS)sont choisis. Au début, quinze panneaux sont installés. Très vite, le projet « fait boule de neige », pour reprendre les mots de Runa Khan. « Il s’est reproduit plus de 200 fois au sein de la communauté. Il s’est même propagé à d’autres parties du pays. Aujourd’hui, il y a plus de 256 000 bénéficiaires, cela aurait été impossible sans la vision à long terme de la Fondation ENGIE », explique-t-elle.


Développement de l’économie locale

Ces grids SHS apportent bien plus que la lumière. L’énergie produite est fiable et remplace la lampe à kérosène pour un coût accessible. Et avec les accidents et risques de brûlures en moins. Elle permet aux enfants de faire leurs devoirs le soir, à la tombée de la nuit. Enfin, elle a un impact fort sur le développement de l’économie locale. Grâce aux SHS, les commerces restent ouverts plus tard, des femmes se lancent dans une activité d’artisanat. Plus de 300 techniciens para-solaires ont aussi été formés pour installer et/ou réparer les grids, notamment mis à mal sur le passage des cyclones, de plus en plus fréquents à cause du réchauffement climatique. Ces techniciens deviennent des micro-entrepreneurs et peuvent, grâce au complément de revenus, offrir un avenir à leur famille.


L’e-learning pour pallier l’absence de professeurs

La Fondation ENGIE a aussi joué un rôle essentiel dans le programme d’éducation de Friendship. L’un des enjeux de ce programme est de permettre aux enfants des « chars » de continuer à étudier après leurs études primaires. Souvent, même les plus talentueux n’ont pas les moyens de le faire : en effet, il n’y a pas de professeurs sur les îles et les familles sont trop pauvres pour payer les études « sur le continent ». Partant de ce constat, Friendship a créé un système d’enseignements à distance. Les cours sont enregistrés par les profs en direct du continent et suivis sur ordinateur par près de 700 élèves résidents sur les îles. Ce dispositif n’aurait pas été possible sans les panneaux installés sur les toits de 11 écoles du Brahmapoutre. Ce sont eux qui permettent de charger les ordinateurs.
« Avec la Fondation ENGIE, l’innovation est toujours au rendez-vous, se réjouit Runa Khan. Et c’est tout le pays qui en profite ! » Le succès de l’électrification des villages dans les « chars » a ainsi suscité l’attention du gouvernement du Bengladesh, qui a associé Friendship à plusieurs de ses projets-pilotes. « Les modèles les plus innovants sont en cours de reploiement dans les camps d’accueil des réfugiés du Rohingya », ajoute-t-elle.

« Dieu a amené Friendship à moi comme une bénédiction dans ma vie. Avant je n’avais aucune connaissance des panneaux solaires. Aujourd’hui je suis technicien para solaire qualifié et ma famille est bien nourrie. »

Momin, 39 ans, père de trois enfants

Boule de neige et triple impact

– Le projet-pilote SHS (Solar Home System) a fait boule de neige : de 15 micro-grids installés en 2012, on est passé à plus de 3 000 en moins de dix ans. Des dispositifs de ce type sont maintenant installés dans tous les pays (programmes IDCOL et Katiba)

– Impact énergie : 256 000 habitants de « chars » ont désormais accès à l’énergie

– Impact éducation : grâce à l’énergie solaire, les enfants apprennent mieux. Le taux de réussite aux examens secondaires est de plus de 98%

Impact économie locale :

  • 311 techniciens para-solaire gagnent un revenu complémentaire de 75 euros / mois, permettant de doubler en moyenne le revenu du ménage
  • 236 pêcheurs peuvent réparer leur filet le soir et consacrer plus de temps dans la journée à la pêche. La pêche constitue l’activité principale dans la région.
  • 155 femmes réalisent des travaux de couture, apportant un complément de revenu de 37 euros / mois au foyer
  • 168 commerçants utilisent l’électricité pour ouvrir leur échoppe le soir et obtenir ainsi un complément de revenu


Parce que chaque enfant a droit à l’éducation et à l’énergie

Les objectifs fixés par l’Agenda 2030 en matière d’éducation, d’accès à l’énergie et au droit sont ambitieux. La Fondation ENGIE a souhaité y contribuer à son échelle en lançant un programme original réunissant ses partenaires – dont La Voix de l’Enfant et l’ONG interne Energy Assistance. Le programme Schools Lights & Rights est né de cette volonté. Signé en 2015 dans le cadre de la COP21 et reconduit en 2019, il est aujourd’hui déployé dans onze pays.

Sans état civil, les enfants n’ont pas accès à l’école. Et sans électricité, ils ne peuvent pas étudier. D’où les trois volets du programme Schools Lights & Rights.

Volet Schools

– Ce volet fait écho à l’objectif 4 de l’Agenda 2030 « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie. »
– L’état des lieux : À l’heure actuelle, plus de 265 millions d’enfants ne sont pas scolarisés, dont 22% sont en âge de fréquenter l’école primaire.
– Les réalisations du programme : six écoles ou centres d’accueil dans des villages ruraux en Afrique, en Asie ou à Madagascar ont été électrifiés. Les panneaux solaires installées sur le toit des écoles apportent non seulement la lumière, mais ils permettent aussi d’innover et d’enrichir les parcours pédagogiques : des classes digitales créées en partenariat avec Afghanistan Libre (cf page XX) sont ainsi équipées de panneaux solaires.


Volet Lights

– Ce volet fait écho à l’objectif 7 de l’Agenda 2030 : « Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable »
– L’état des lieux : 13% de la population mondiale n’a pas accès à l’électricité
– Les réalisations du programme : près de 35 000 lampes solaires de poche ont été distribuées à des écoliers et lycéens, notamment dans les villages ruraux non reliés au réseau électrique. Les lampes chargées à l’énergie solaire ont une autonomie de plus de 30 heures et permettent aux enfants de rentrer de l’école à la tombée de la nuit et de faire leurs devoirs le soir.


Volet Rights

– Ce volet fait écho à l’objectif 16 de l’Agenda 2030 : « Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice »
– L’état des lieux : dans le monde, un être humain sur sept n’a pas d’état civil. En Afrique, selon l’UNICEF, ce chiffre s’élève à près de 50 % ! Pour les «enfants fantômes » dépourvus d’identité, la sanction est sans appel : ils n’ont simplement pas accès à l’école ni à la santé et, plus tard à l’emploi.
– Les réalisations du programme : les associations partenaires se mobilisent pour redonner une identité aux enfants. L’action la plus spectaculaire a été menée en RDC (République Démocratique du Congo), où plus d’un million d’états civils ont été distribués. En dehors de ce pays, près de 25 000 enregistrements d’états civils ont été effectués, en Afghanistan, en Afrique du Sud, à Madagascar, au Burkina Faso, au Cameroun, en Inde.

« Grâce à l’acte de naissance, j’ai une nationalité : je suis congolaise. Grâce à l’acte de naissance, mes parents sont reconnus officiellement et je pourrai hériter d’eux. »

Foibe Masika Ise, 16 ans

« Grâce à ma lampe, je travaille tous les soirs à la bibliothèque. Je lis tous les livres et j’ai progressé à l’école »

Adèle, 10 ans, Burkina Faso

En quoi ce projet est-il exemplaire ?

– Par son IMPACT : Schools Lights & Rights est l’un des programmes les plus ambitieux de la Fondation ENGIE avec plus de 1 035 000 enfants bénéficiaires, dans 11 pays (7 en Afrique, 3 en Asie, 1 en Europe).

Par sa dynamique de CO-CONSTRUCTION : le projet initié par La Voix de L’Enfant est porté localement par des associations ayant une parfaite connaissance du terrain. Cette dynamique vertueuse permet de démultiplier l’impact du projet et de lui donner un effet « boule de neige ». Le nombre de lampes distribuées par an a été multiplié par 2,5 depuis le début du projet.

Par sa dimension ENVIRONNEMENTALE : Schools Lights & Rights valorise les énergies renouvelables et décarbonées pour apporter l’énergie aux enfants démunis.