Quelques événements à venir

– Muséum national d’Histoire naturelle du Jardin des plantes de Paris : les « fabriques » de la Ménagerie rouvriront leurs portes l’an prochain. Créées au 18ème siècle, elles ont fait l’objet d’une restauration grâce au soutien de la Fondation ENGIE. Elles abritent aujourd’hui des espèces menacées.

– Maroc, Madagascar, Burkina Faso, Afrique du Sud, Répuplique démocratique du Congo, Cameroun, Inde, Afghanistan, France : le programme emblématique Schools, Lights & Rights continuera son action pour faciliter l’accès pour tous à l’énergie, à l’éducation et à la citoyenneté.

– Palais des congrès de Luxembourg : à l’occasion de la Journée de la femme, en mars prochain la Grande Duchesse du Luxembourg lancera le Forum « Stand Up Speak Rise » autour du thème de la violence sexuelle dans les zones sensibles. Les prix Nobel de la paix Denis Mukwege, Nadia Mourad ou Mohamed Yunus participeront à cet événement soutenu par la Fondation ENGIE.

– Dans les cinémas du monde entier : le film Woman, réalisé par Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova, sortira en salle en septembre.

L’Opéra de Paris, partenaire historique de la Fondation ENGIE, fêtera ses 350 ans en 2019.


2019 : sortie du film Woman, signé Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova

Aujourd’hui 70 % des femmes sur Terre vivent sous le seuil de pauvreté. Et 75 % des personnes non alphabétisées dans le monde sont des femmes. Pourtant, ces dernières sont souvent en première ligne de bien des combats, qu’il s’agisse de développer les communautés villageoises, de faire grandir une famille… ou de faire bouger les lignes du monde !
Parce que faire entendre leur voix est une priorité, parce que le monde de demain ne peut se construire sans elles, le Fondation ENGIE a décidé de soutenir Woman, le nouveau film documentaire signé Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova.

Trois questions à... Anastasia Mikova, co-réalisatrice avec Yann Arthus-Bertrand du film « Woman »

Comment l’idée du film est-elle née ?
L’idée est née lors du tournage de Human, le précédent documentaire réalisé avec Yann Arthus-Bertrand. Lors de certaines interviews, nous avions parfois le sentiment que les femmes avaient attendu cet instant toute leur vie. Qu’elles avaient un besoin urgent de parler et que nous devions leur donner l’occasion de le faire.

Quelle est son ambition ?
Jamais un projet d’une telle ampleur n’avait été réalisé. Je dis ça sans ostentation, simplement pour souligner qu’en nous lançant, nous étions dans l’inconnu. Un an après le début de nos tournages, le sujet est devenu omniprésent dans le débat public un peu partout dans le monde. Cela nous a confirmé que c’était le bon moment, que les gens étaient prêts à entendre la parole des femmes.

Comment êtes-vous parvenue à entrer dans l’intimité des femmes ?
Grâce au dispositif de tournage : les femmes étaient filmées sur fond noir, elles ne voyaient rien hormis mon visage et la lumière. Et petit à petit, la magie naissait, la femme oubliait tout pour plonger en elle-même. Elle entrait dans une dimension hors temps, hors espace, hors tout. Les ressorts les plus secrets se sont révélés, les rêves, les espoirs, mais aussi le rapport au corps, à la maternité, à la séduction.

En quoi la parole des femmes est-elle essentielle ?
Avec Yann, nous pensons qu’en donnant la parole aux femmes, librement et sans tabou, nous pouvons contribuer à faire émerger une autre vision du monde. Dans une époque complexe, où l’humanité donne parfois l’impression de foncer dans le mur, la vision des femmes est porteuse d’espoir. Ce qui se passe aujourd’hui est, en grande partie du moins, la conséquence des actes de ceux qui ont dirigé la marche du monde jusqu’à présent, à savoir les hommes. Dans ce contexte, il est important de « redonner » la parole à la moitié de l’humanité que l’on entend le moins.