A quelques centaines de mètres du Mucem à Marseille se trouve l’un des quartiers les plus pauvres d’Europe. Faire venir au musée les habitants les plus déshérités de la ville, les impliquer dans les projets, a été une priorité du MUCEM, dès sa création, avec le programme MIX. Mécène fondateur du Musée sur le volet jardin-biodiversité, la Fondation ENGIE a élargi son action en soutenant ce volet social.

Situé à quelques encablures de l’un des quartiers les plus pauvres d’Europe, le Mucem a, depuis son ouverture en 2013, toujours cherché à rapprocher la culture de ceux qui en sont le plus éloignés. « Nous effectuons un travail de fourmi auprès des centres sociaux des quartiers, derniers liens avec les habitants. Parfois, il faut dix rendez-vous pour déclencher une collaboration », explique Adrien Joly. Mais le travail de terrain paie. Aujourd’hui, un quart des visiteurs sont des Marseillais, issus de tous les quartiers, du plus riche au plus démuni.

Zoom sur le programme MIX
Mené avec le soutien de la Fondation ENGIE, le programme MIX est un projet participatif, monté chaque année avec les habitants des quartiers, en cohérence avec les expositions temporaires du musée. Lors de l’exposition « Après Babel, traduire », le Mucem a ainsi réalisé dans plusieurs quartiers une collecte de mots « intraduisibles » en français. Ce patrimoine linguistique a été valorisé au cœur même de l’exposition. Pour donner de la fierté aux habitants.

Impact

6 à 10 structures partenaires engagées chaque année
– 5 mois de travail de copro-duction avec les centres sociaux
Plus de 350 participants par édition
2 à 7 journées de restitution, hors les murs et au Mucem. En 2019, plus de 4000 personnes ont visité le Mucem le jour de la restitution
148 700 followers MIX sur Facebook en 2019, 33 000 followers MIX sur Instagram