Partout dans le monde, des bénévoles de l’ONG Energy Assistance – ONG interne au groupe ENGIE – partent en mission pour donner accès à l’énergie aux plus démunis. Chaque voyage est une aventure humaine, dont ils reviennent transformés et qui contribuent à donner sens à leur travail. Depuis sa création en 2001, l’ONG a apporté la lumière dans plus de 300 écoles, villages ou centres de soins, à Madagascar, au Sénégal, en Ethiopie ou encore au Bangladesh. De nombreux projets ont reçu le soutien de la Fondation ENGIE.

Créée en 2001 par des salariés d’ENGIE Belgique (alors Electrabel), Energy Assistance a fait des petits en France (2005), mais aussi en Italie et à Monaco. A chaque fois, des salariés ou retraités du groupe ENGIE sont aux manettes, comme permanents ou bénévoles. Et l’objectif est toujours le même : apporter l’expertise et les moyens techniques pour donner accès à l’énergie à ceux qui n’en ont pas.

Co-construction et transfert de compétences

« En vingt ans, les choses ont beaucoup bougé, explique Eric Bassac, qui dirige Energy Assistance France. Le réseau électrique s’est considérablement développé, notamment en Asie. Or, notre but n’est pas d’amener une énergie autonome en concurrence avec le réseau national. On préfère travailler en collaboration avec les opérateurs nationaux et les pouvoirs pour fournir de l’énergie aux « oubliés des réseaux » et dans les habitats isolés. »
La collaboration s’accomplit aussi en impliquant les entreprises et centres de formation localement. « Avant, on ne trouvait pas de matériels fiables sur place, se souvient Eric Bassac. Aujourd’hui, les entreprises locales fournissent un matériel de qualité et c’est bien mieux pour le suivi et la maintenance ». Pour assurer une maintenance optimale, la plupart des projets déployés par Energy Assistance prévoit un volet formation de techniciens sur place.

Un engagement qui change la vie

Autre changement notable depuis le début du siècle : l’intérêt accru des collaborateurs. Pour Eric Bassac, « on sent un appétit, notamment chez les jeunes. Ils sont de plus en plus nombreux à passer une tête chez nous. » Et quant ils partent en mission, tous, sans exception, en redemandent. « Une expérience comme ça, ça marque à vie », conclut Eric Bassac.

Des dates et des impacts