CAMPUS UNESCO

CAMPUS UNESCO

La Fondation ENGIE et UNESCO ont développé depuis 2014 le concept des Campus UNESCO, qui ont permis de sensibiliser un large public de jeunes élèves aux grandes problématiques du monde actuel, dans les domaines de compétence de l’UNESCO. Ces rendez-vous réguliers au siège de l’UNESCO ont donné naissance à des rencontres fortes entre des personnalités et le jeune public, et démontré la pertinence du concept.

OBJECTIF : Mettre l’expertise des équipes de l’UNESCO et de nos partenaires au service des jeunes pour une meilleure compréhension des grands enjeux contemporains.

Lutter contre la fracture numérique à l’école : c’est aussi l’un des axes de la Fondation La Fondation s‘est mobilisée pour aider ses partenaires à passer en mode distanciel. L’exemple le plus marquant est sans doute celui des Campus UNESCO,. En 2020, les Campus sont passés en mode 2.0, ils se sont ouverts à l’international et ont augmenté leur audience sur les réseaux sociaux.

IMPACT : 150 000 VUES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

2021

- Développement des Campus Unesco à l’international

- Les Campus passent à la vitesse supérieure, en intégrant davantage le programme au sein des réseaux de l’UNESCO, ses bureaux, ses experts, ses écoles et ses médias (réseaux sociaux et partenaires médias) et de profiter pleinement du rayonnement digital

- 16 avril 2021
250 élèves de 8 pays réunis pour un Campus UNESCO webinaire Sport et Démocratie sur le thème de « l’engagement sociétal de l’olympisme »

CHIFFRES CLÉS DEPUIS 2014

- 42 - 30,000 enfants
- Plus de 100 campus (95 France/ Paris et 5 internationaux)
- 150 intervenants
- 150 000 vues réseaux sociaux
- Plus de 650 collèges et lycées (600 France et 50 international)
- Construction d’une liste de 1250 écoles internationales pour les campus internationaux (Afrique Moyen Orient, les iles)
- 92% des participants souhaiteraient participer à nouveau à un Campus
- 89% des participants recommanderaient les Campus UNESCO
- 80% des Campus ont générés des discussions au sein de la classe, de l’établissement, des familles
- 72% des enseignants sont satisfaits des informations
fournies avant le Campus


QUAND UN DESSIN NOUS RÉAPPREND À VIVRE ENSEMBLE : LA FONDATION PLANTU

QUAND UN DESSIN NOUS RÉAPPREND À VIVRE ENSEMBLE : LA FONDATION PLANTU

Seule l’éducation et peut être aussi le rire peuvent vaincre la barbarie, donner le goût des autres, de faire société. Cela a été au cœur de la création de l’association « Cartooning for Peace », créée en 2006 par Plantu mais aussi désormais de sa fondation, avec une ambition : partager par le dessin, l’humour, lutter contre les intolérances.

Plantu multiplie les interventions dans les écoles, les collèges, les lycées. « Il y a aujourd’hui une vraie urgence pédagogique à réinventer, car il y a une montée de l’antisémitisme, de l’islamophobie et un déficit de conversation ». En 2016, dans la foulée des attentats de Paris et Bruxelles, il décide qu’il faut encore aller plus loin et créé la Fondation qui porte son nom. Le but de cette fondation est de lutter contre les exclusions et de sensibiliser les enfants et adolescents français et belges à la lutte contre l’intolérance, grâce à la création artistique. « Une urgence à l’heure où nos démocraties se fragilisent ». La rencontre avec la Fondation ENGIE s’est faite en novembre 2017, lors de l’exposition Traits d’union organisée par la Fondation Plantu dans le quartier de Molenbeek, à Bruxelles. La Fondation ENGIE a alors décidé d’apporter son soutien à Plantu, en aidant notamment à l’organisation d’activités dans les écoles. Plantu intervient régulièrement lors des CAMPUS Unesco sur la liberté d’expression et devant les collaborateurs d’ENGIE au siège.

Quant à Plantu lui-même, il reste fidèle à son personnage : toujours disponible, toujours généreux, toujours prêt à donner de son temps et de son talent. Même au plus fort de la crise du Covid, il n’a pas hésité à dégainer son crayon pour effectuer quelques dessins pour la Fondation ENGIE.

« Je me suis rendu compte que l’école n’était pas faite pour moi. Pour mes premiers pas, mon père m’a donné un crayon, et j’ai eu le sentiment de m’appuyer sur quelque chose. [...] Au bout d’un certain temps, j’ai compris que le dessin, l’art pouvait être une possibilité de m’en sortir. Je me suis lancé dans le dessin et évidemment, ça n’a pas marché du jour au lendemain. C’est pour ça que j’ai créé la fondation Plantu pour mettre ensemble des jeunes que j’appelle des «oubliés de la république» avec des professionnels. Il faut qu’il y ait des mains tendues. »

Plantu


RENCONTRE AVEC SARAH OURAHMOUNE

RENCONTRE AVEC SARAH OURAHMOUNE

« La vie mérite d’être vécue, quel que soit l’endroit d’où on vient »

Après avoir passé son enfance à Aubervilliers, Sarah Ourahmoune est la première femme en France à être licenciée dans un club de boxe. Elle remporte dix titres de championne de France, avant de devenir championne du monde en 2008, puis vice-championne olympique en 2016, à Rio. Nombre de combats effectués : 265. Elle intègre Sciences-Po et devient chef d’entreprise dans le coaching sportif « Boxer Inside ». Engagée contre les violences faites aux femmes, elle incarne un modèle de ténacité et de réussite. On doit prendre notre place sans attendre qu’on nous la donne » Depuis 2017, elle est aussi vice-présidente du Comité olympique chargé des mixités.

« Par hasard », elle pousse la porte du club de boxe d’Aubervilliers. « Je ne me suis pas dit : “Tu es une fille, tu ne peux pas boxer.” Ma mère a grandi en Algérie et a beaucoup souffert de la différence de traitement entre les filles et les garçons. Elle m’a élevée comme mes frères, en me disant : “Fais ce que tu veux, et si tu décides de le faire, fais-le bien” »


FÊTE LE MUR : PLUS QUE LA PRATIQUE DU TENNIS… AVEC YANNICK NOAH… LA CITOYENNETÉ ET L’INSERTION, REDONNER UNE CHANCE AU CŒUR DES QUARTIERS

FÊTE LE MUR : PLUS QUE LA PRATIQUE DU TENNIS… AVEC YANNICK NOAH… LA CITOYENNETÉ ET L’INSERTION, REDONNER UNE CHANCE AU CŒUR DES QUARTIERS

Depuis 1999, la Fondation ENGIE est partenaire de Fête le Mur, créée par Yannick Noah, et partage son ambition : permettre aux enfants des Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV) d’accéder à la pratique du tennis et de bénéficier de tout ce que ce sport peut leur apporter en terme de bien-être, d’épanouissement, d’ouverture au monde et de professionnalisation. Elle est actuellement présente dans 119 quartiers en France et dans les départements d’outre-mer.

Fête le Mur a par ailleurs développé la compétition éducative, nouveau format des compétitions régionales avec le soutien de la Fondation ENGIE et la participation des Délégations Régionales d’ENGIE, afin de permettre à chaque jeune de découvrir la compétition, de progresser en s’amusant, de sortir du quartier, de participer à une activité culturelle et d’ aller à la rencontre des autres.

– 12 nouvelles implantations Fête le Mur ont vu le jour en 2020.

– 7000 jeunes ont bénéficié de ses différents programmes en 2020, encadrés par des équipes professionnelles et des entraîneurs de tennis diplômés

– En juin 2021, ce sont 6 sites qui ouvrent aux quatre coins du territoire : Remiremont, Saint-Omer, Reims, Mulhouse, Roubaix, Blois.

Chiffres globaux

– 42 537 jeunes ont bénéficié des actions Fête le Mur ces 24 dernières années
– 55 % de garçons et 45 % de filles
– 7000 ont bénéficié des actions Fête le Mur dans les QPV lors de la saison sportive 2019 (bénéficiaires directs, sans compter les familles impactées)
– dont 5952 licenciés

En 2020

– 25 560 heures de terrain
– 162 sorties culturelles, sportives, visites d’entreprises
– 3079 enfants, jeunes et adultes bénéficient plus particulièrement de l’un de ses programmes d’éducation ou d’insertion (compétition éducative, décloisonnement, arbitrage, ramassage, découverte de métiers, orientation de parcours, formation, coaching d’insertion, insertion professionnelle, promotion des filles)

A ce jour Fête le Mur est présente dans :

– 62 villes. Fête le Mur a par ailleurs développé 2 expérimentations innovantes avec ITEP des Yvelines et EPEI Nord des Yvelines
– 122 quartiers (109 QPV, 12 QVA)

En 2021 (malgré le confinement) : Tour de France de la Compétition Éducative

– 6 étapes
– 131 jeunes (60 filles et 71 garçons) y ont participé, 306 matchs joués

Compétition éducative

– 11 jeunes ont joué en compétition homologuée dont 39% de filles. Environ 600 inscriptions au total et 1500 matchs sur 88 tournois différents
– 75% des implantations remplacent une ou plusieurs fois dans l’année leur séance par des matchs depuis le lancement du programme de Compétition Éducative
– 48% des implantations ont créé des temps consacrés aux matchs en marge de leurs séances


LE CHOIX DE L’ÉCOLE : DONNER LE GOÛT D’ENSEIGNER

LE CHOIX DE L’ÉCOLE : DONNER LE GOÛT D’ENSEIGNER

Encourager et accompagner de jeunes diplômés et jeunes actifs vers l’enseignement dans les collèges publics des quartiers prioritaires : c’est le pari du Choix de l’Ecole, attirer les talents vers des zones souvent délaissées. Depuis 2015, ce sont plus plus de 230 personnes âgées de 22 à 35 ans qui se sont reconvertis dans l’enseignement et qui ont partagé leur savoir auprès de plus de 35 000 collégiens dans quatre académies partenaires : Créteil, Versailles, Paris et Aix-Marseille. Cette dernière année, ils ont été 104 jeunes actifs supplémentaires à suivre Le Choix de l’école pour 11 000 élèves qui ont pu bénéficier de leur enseignement. Parmi eux, et grâce au soutien de la Fondation ENGIE, 15 enseignants sont accompagnés par l’association dans l’Académie Aix-Marseille depuis 2020. Ils ont été affectés dans 15 collèges des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse pour enseigner les mathématiques, l’anglais et les SVT auprès de 1620 élèves scolarisés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Pour obtenir ces postes d’enseignant, ils ont été 320 candidats éligibles, 235 à déposer une candidature, 124 à être admissibles et 65 à être admis pour la rentrée 2021. Afin de les former, une Université d’été est organisée comme en 2020, du 6 au 24 juillet, et qui a accueilli le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Pendant ces trois semaines, les futurs enseignants ont pu participer à des ateliers et conférences pour comprendre les grands enjeux de l’éducation et savoir prendre de la hauteur par rapport à leur futur métier. Chaque matin pendant deux semaines, ils ont pu également animer des ateliers de soutien scolaire pour 70 jeunes de la Courneuve, le tout encadrés par des professeurs expérimentés. La Fondation ENGIE est fière de les accompagner dans leur nouvelle carrière d’enseignants.