Dossier

Les Afghans l’appellent l’« Insolente de Kaboul ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que Chekeba Hachemi n’a pas froid aux yeux. Et qu’elle sait faire preuve d’un courage à toute épreuve pour mener le combat de sa vie : permettre aux jeunes filles afghanes d’accéder à l’éducation. Quand elle crée l’association Afghanistan Libre en 1996, elle vit encore en France, où elle a dû fuir avec sa famille à l’âge de 11 ans. À cette époque, le pays est sous la coupe des Talibans et les femmes aux oubliettes de l’éducation

La Fondation ENGIE est partenaire d’Afghanistan Libre depuis 2014. Grâce à son aide, 13 écoles de la région du Panshir et du district de Paghman ont été équipées de panneaux solaires. Par ailleurs, l’association a reçu le soutien de la Fondation pour relayer le programme Schools, Lights & Rights en Afghanistan. À ce jour, plus de 3 000 jeunes filles ont pu acquérir leur « Tazkira », la précieuse pièce d’identité sans laquelle elles ne peuvent pas faire valoir leurs droits à suivre des cours à l’école. Des lampes solaires leur ont également été distribuées.

3000

états civils distribués aux jeunes filles afghanes

13

écoles équipées de panneaux solaires