Interview

Joyce Capelli est éperdument amoureuse du Brésil, de ses habitants, de ses paysages. Après des études de chirurgie aux États-Unis dans les années 1990, elle décide de revenir au pays, pour aider les siens. Elle rejoint alors l’Institut Melhores Dias et consacre sa vie à a gir auprès des communautés les plus pauvres.

La biodiversité et l’environnement sont-ils un enjeu prioritaire au Brésil, alors que certaines communautés vivent dans la misère ?
Amener les plus démunis à protéger la nature, c’est leur redonner dignité. Et c’est essentiel pour les aider à p rendre leur destin en main, leur offrir un avenir.

Avez-vous en tête un projet qui montre le lien entre protection de la nature et développement des communautés ?
Je pense au projet « Clean Water, Healthy Children » soutenu par la Fondation ENGIE. Au départ, il s’agissait de sauver des familles menacées par la malaria, dans l’État de Maranhao, dans le Nordeste. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les habitants faisaient parfois des kilomètres par jour pour aller chercher une eau complètement insalubre. Ce alors même que des sources d’eau potable se trouvaient à deux pas des villages. Nous avons travaillé avec les pouvoirs publics, les enseignants de 38 écoles et les familles pour retrouver, restaurer et protéger ces sources. Les enfants et leur famille sont sortis de l’expérience grandis, fiers… et plus confiants en l’avenir.

« Amener les plus démunis à protéger la nature, c’est leur redonner dignité »

Que vous apporte la Fondation ENGIE ?
La Fondation ENGIE est beaucoup plus qu’un partenaire financier. Les bénévoles du groupe viennent souvent apporter leur expertise dans le cadre de projets que nous déployons. Au-delà du savoir-faire et du soutien financier, la Fondation est aussi capable d’apporter du rêve. Je me souviens d’un enfant qui nous a dit qu’il rêvait d’un vélo pour Noël. Le vélo est bel et bien arrivé… envoyé par la Fondation ENGIE !

35

sources restaurées

1200

enfants bénéficiaires