Défi 5 : Renforcer les synergies avec les collaborateurs du groupe ENGIE

Défi.5    Renforcer les synergies avec les collaborateurs du groupe ENGIE

Trois modèles pour la Fondation de demain

Lors d’un atelier participatif du ENGIE People Lab, organisé en novembre 2019, les salariés ont émis une série de propositions pour renforcer les liens entre la Fondation et les collaborateurs du groupe. L’enjeu étant que la Fondation ENGIE fonctionne comme un catalyseur d’initiatives sociales et environnementales, portées les salariés du groupe les plus engagés et partant des besoins locaux. Au-delà de son rôle de catalyseur, la Fondation ENGIE se présente comme un animateur d’écosystèmes et de communautés engagés. Trois modèles ont émergé et seront testés lors du prochain mandat

Modèle 1

Catalyseur de projet à impacts positifs

Pour incarner ce rôle de catalyseur de projets à impact, la Fondation intègre son écosystème interne sur les projets : BU, GBL, DRH, le top management pour le sponsorship, les collaborateurs pour du bénévolat ou du mécénat ainsi que la communauté U-Learn d’Engie University. Elle accompagne davantage les projets portés par des associations ou des collaborateurs et les soutient en fin de mission. Elle aide les porteurs de projets à chaque grande étape et met en place des rôles de « Project Angels » et de mentors au sein du CA de la Fondation et de la commission. Elle fédère également une communauté composée de porteurs de projets internes et associations externes, notamment des membres de la Good Galaxy.

– Modalités de sélection des projets
Les commissions de sélection sont restructurées autour des items suivants : projets urgents, projets plus longs, projets d’impact durable, projets internes portés par des collaborateurs…

– Modalités d’engagement et de communication
Communication sur Yammer, mise en avant de la Fondation dans le Welcome Pack, création de RDV informels telles que des matinales, page intranet plus accessible, plus visible et simplifiée, envoi de la newsletter de la Fondation aux salariés du groupe, pré-sélection d’un projet par les collaborateurs via une plateforme, plateforme interactive du projet et success stories

– Bénéfice groupe
Ce nouveau modèle viendrait appuyer la labellisation d’Engie comme B-Corp.

Modèle 2

Animateur d’écosystèmes pour démultiplier l’impact grâce à la collaboration

Ce modèle dessine une fondation ENGIE visible, collaborative, inclusive avec un impact sociétal global et local. Il place en son coeur la mise en commun de compétences et la création de synergies entre les porteurs de projets.
Dans cette optique, la plateforme d’appels à projet doit être rendue plus visible et la communication interne comme externe doit se réinventer. Des ponts sont à imaginer avec la Good Galaxy : relai des appels à projets, ouverture au projet de ses membres, évènements…
En interne, ce modèle propose de davantage valoriser les ambassadeurs de projets et d’accompagner les collaborateurs dans leur montée en compétences sur ces sujets. Ainsi, des formations au crowdfunding pourraient être proposées. L’arrondi sur salaire et les versements interachats sont également imaginés.

– Modalités de sélection des projets
Les projets devraient être sélectionnés notamment via un vote des collaborateurs.

– Modalités d’engagement et de communication
Campagnes de communication sur Twitter, Linkedin et Yammer Engie, newsletters et conférences sur les projets en cours ou à venir, témoignages des bénévoles ENGIE à destination des collaborateurs ; mise en place d’un budget participatif.

– Bénéfice groupe
Développer l’attractivité de la marque-employeur, fidéliser les salariés, faire la différence dans les appels d’offres.

Modèle 3

Animateur d’écosystèmes et connecté aux enjeux de demain

Ce modèle ambitionne de recentrer les engagements de la Fondation vers des axes précis et sur certains pays uniquement afin de gagner en efficacité et visibilité. Dans cette optique, la Fondation doit être également au coeur de l’écosystème ENGIE dans la durée. Cette Fondation a des relais ENGIE dans chaque pays cible et collabore activement avec les communautés ENGIE (réseau WIN, écosystème de la Good Galaxy). Elle valorise ses écosystèmes locaux d’acteurs associatifs et institutionnels.
Elle capitalise sur son réseau post-projet en identifiant des partenaires pour poursuivre des programmes dans un plus long terme, en cohérence avec la stratégie du groupe.
Aussi, elle systématise les partages d’expérience et soutient les associations en les sponsorisant ou en leur apportant du soutien auprès des financeurs. Elle intègre les collaborateurs en se focalisant sur les 10 days.

– Modalités de sélection des projets
Sélection des projets en fonction de leur adéquation avec les valeurs du groupe.

– Modalités d’engagement et de communication
Communication plus systématique sur les réseaux sociaux, relai identifié pour chaque projet parmi les collaborateurs ENGIE

– Bénéfice groupe
Plus de visibilité de la Fondation en interne en interne, plus d’attractivité de la marque employeur.


Défi 3 : L'inclusion sans exception

Défi.3    L'inclusion sans exception

Avoir le courage de mener des plaidoyers
pour tous et toutes les oublié.e.s

Que vous inspire l’expression « inclusion » ?

Anastasia Mikova, co-réalisatrice du film Woman, soutenu par la Fondation ENGIE

Donner la parole à la moitié de l’humanité que l’on entend le moins : les femmes
« Dans une époque complexe, où l’humanité donne parfois l’impression de foncer dans le mur, la vision des femmes est porteuse d’espoir. Ce qui se passe aujourd’hui est, en grande partie du moins, la conséquence des actes de ceux qui ont dirigé la marche du monde jusqu’à présent, à savoir les hommes. Dans ce contexte, il est important de « redonner » la parole à la moitié de l’humanité que l’on entend le moins. Aucune inclusion ne peut s’envisager en dehors de cela. »
> En savoir plus sur WOMAN

Soutenir des actions dans les zones d’Afghanistan désertée des ONG, défendre des droits des femmes victimes de viols de guerre, protéger les enfants les plus démunis, électrifier les villages inondables et parmi les plus déshérités du Bengladesh… : la Fondation ENGIE va bien souvent sur des terrains où les autres ne vont pas. Question de courage et de conviction : pour la Fondation ENGIE, l’inclusion n’applique à tous. Il n’est pas question de laisser de côté ceux qui n’ont pas les ressources pour faire entendre leur voix. Et le combat auprès des plus fragiles restera de mise au cours du prochain mandat.

Chékéba Hachémi, fondatrice de l’ONG Afghanistan Libre, administratrice de la Fondation ENGIE

Avoir le courage de défendre des causes difficiles
« La Fondation ENGIE s’engage là où les autres ne vont pas. Afghanistan Libre est la seule ONG encore présente dans la province de Paghman, dans la région de Kaboul. C’est dangereux, les Talibans sont là et l’éducation des filles n’est pas franchement la priorité. Mais la Fondation ENGIE a répondu présent quand j’ai voulu monter le projet de salle digitales pour former les jeunes filles au numérique. La Fondation a encore répondu à l’appel quand nous avons organisé, avec la Grande Duchesse de Luxembourg, le forum « Stand Speak Rise Up !» sur le thème du viol comme arme de guerre, avec cinquante survivantes de viols. Je peux vous dire que beaucoup d’autres ont été effrayés par le sujet. Pour moi, avoir le courage de défendre ces causes, c’est vraiment militer pour l’inclusion. »
> En savoir plus sur Afghanistan Libre et le Forum Stand Speak Rise Up !


Runa Khan, fondatrice de l’ONG Friendship, partenaire de la Fondation ENGIE depuis 2010

Aider les déshérités parmi les déshérités
« J’ai créé Friendship en 2002, avec mon mari, pour aider les familles oubliées de tous, déshéritées parmi les déshéritées, dans la province reculée du Bahmapoutre. Quand nous avons eu l’idée de transformer un bateau en hôpital flottant, personne n’a cru en notre projet. Même ma sœur se demandait si je n’étais pas devenue folle. C’est ce qui m’a motivée. Depuis 2002, je n’ai cessé de me battre pour cette région et je crois que les résultats sont là. L’autre jour, j’entendais l’une de mes collaboratrices dire à un partenaire : « si vous ne croyez pas au changement, allez voir un village Friendship, vous changerez d’avis ». Cette petite phrase est un grand cadeau de la vie. Je crois que lutter pour l’inclusion, c’est être aux côtés de ces grands déshérités. »
> En savoir plus sur les actions de Friendship

La Fondation ENGIE relève le défi

Dans son prochain mandat, la Fondation s’engage à :

  • soutenir une majorité de projets portés par des femmes ou incluant une aide aux femmes ou à la famille
  • considérer avec une attention particulière les plaidoyers ou projets dont les bénéficiaires sont « oubliés » de la philanthropie


Défi 2 : Faire coalition

Défi.2    Faire coalition

Démultiplier l’impact des projets

Que vous inspire l’expression « coalition »  ?

Chékéba Hachémi, fondatrice de l’ONG Afghanistan Libre, administratrice de la Fondation ENGIE

C’est vital dans le domaine philanthropique
« Ce que j’aime avec la Fondation ENGIE, c’est sa réactivité. Il existe une incroyable dynamique de co-construction entre les associations partenaires. Ca nous permet de réagir vite en temps de crise et de monter des projets aussi ambitieux que Schools Lights and Rights. Cette co-construction – ou ces coalitions comme vous préférez -, c’est ce qui manque aujourd’hui dans le domaine philanthropique, et c’est ce que la Fondation sait si bien faire. Bien sûr, tout cela est porté par des personnes, aussi bien au sein de l’équipe des permanents qu’au sein du Conseil d’Administration.
Cette capacité à construire et à s’impliquer ensemble, c’est aussi un garant de l’impact des projets. L’impact commence par la motivation et le tempérament des porteurs de projets. Plus il y a de porteurs impliqués, plus le projet va d’épanouir dans la durée. »
> En savoir plus sur les actions de Afghanistan Libre et sur Schools Lights and Rights


Martine Brousse, présidente de La Voix de l’Enfant, administratrice de la Fondation ENGIE

Les combats les plus durs ne peuvent pas se gagner seul
« Pour grignoter du terrain contre le mal et soutenir les plus déshérités, il faut faire coalition et se battre collectivement. Les Fondations ont un rôle de « passeurs ». Elles soutiennent, orchestrent, impulsent… mais ce sont les partenaires sur le terrain qui transforment. Sans ENGIE, il aurait été impossible de distribuer un million d’états civils en RDC ou des dizaines de milliers de lampes solaires dans les villages ruraux sans électricité. Mais sans l’implication des acteurs sur le terrain, c’était également mission impossible. Avec la Fondation ENGIE, chaque projet soutenu est d’abord une aventure humaine et collective… et cela doit continuer. »
> En savoir plus sur La Voix de l’Enfant


Eric Bassac, fondateur de l’ONG Energy Assistance France (ONG interne au groupe ENGIE), directeur du développement zone Océan Indien au sein de la BU Collectivité du groupe ENGIE

C’est la clé pour pérenniser les projets
« Pour pérenniser les projets, il est primordial de travailler avec les acteurs sur place, que ce soient les communautés, les centres de formation ou les opérateurs publics. C’est cela « faire coalition ». Travailler en réseau permet en outre de nombreux petits « miracles ». Quand Energy Assistance France embarque les jeunes d’un lycée de Nice pour électrifier une école à Dakar, ça change bien sûr la vie des élèves au Sénégal. Mais la vie des jeunes Français est aussi bouleversée. Ils reviennent motivés, leurs résultats scolaires progressent et ils s’insèrent plus facilement dans la vie professionnelle. J’aimerais « faire coalition » avec le ministère de la Cohésion des Territoires et l’Education nationale pour développer ce type de projets. Car je suis persuadé que la solidarité internationale est aussi un facteur de cohésion des territoires. »
> En savoir plus sur les actions de Energy Assistance

Pour préparer l’avenir, mieux vaut agir en groupe plutôt que s’épuiser en solitaire. C’est le crédo de la Fondation ENGIE, qu’elle met en oeuvre depuis de nombreuses années. A l’heure où les changements s’accélèrent, à l’heure où les défis se mondialisent, il est plus que jamais primordial de continuer à miser sur les réseaux, la co-construction et l’intelligence collective. D’autant que l’engagement de plusieurs acteurs autour d’un projet permet de démultiplier son impact.

Alain Deloche, médecin, fondateur de la Chaîne de l’Espoir, administrateur de la Fondation ENGIE

Aider chacun à gagner en autonomie
« Le nombre de médecins formés est de plus en plus important en Afrique. Avant, ils cherchaient à quitter leur pays pour pratiquer en Europe ou aux Etats-Unis. Ils ont maintenant compris que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Ils veulent juste avoir les moyens de pratiquer leur métier au pays. « Aidez-nous à rester », c’est le message qu’ils adressent à mon ONG et je suis heureux quand j’arrive à le faire. Les premières opérations à cœur ouvert menées au Mali par des médecins maliens ont ainsi été une grande fierté. Pour moi, la coalition, c’est ça. Permettre aux gens dans chaque pays de gagner en autonomie et d’avoir les moyens d’agir. »
> En savoir plus sur les actions de La Chaîne de l’Espoir

La Fondation ENGIE relève le défi

Dans son prochain mandat, la Fondation s’engage à :

  • initier un projet transverse sur le modèle de Schools Lights and Rights
  • intégrer la dimension « coalition » dans les critères d’évaluation des projets
  • impliquer plus de collaborateurs, soit directement (bénévolat), soit indirectement
    (par exemple au travers d’appels au vote, d’interventions d’associations partenaires…)


Défi 1 : Revenir à l’essentiel

Défi.1    Revenir à l’essentiel

Prendre soin de la vie et de notre planète

Que vous inspire l’expression « revenir à l’essentiel » ?

Erik Orsenna, écrivain, membre de l’Académie française, administrateur de la Fondation ENGIE

Comprendre que nous dépendons des plus fragiles
« Les crises nous renvoient à notre fragilité. Dans un monde uni, vous dépendez des plus faibles. C’est par le plus faible – le monde animal par exemple – qu’arrivent les menaces. Il est essentiel de comprendre cela. L’idée d’une frontière entre l’environnement et nous est fausse. Si l’environnement va mal, comment les animaux peuvent-ils aller bien ? Comment l’homme peut-il aller bien ? C’est vraiment ce que Pasteur avait montré. Cette idée qu’on peut morceler la réalité vivante n’est pas seulement une idée fausse, c’est une idée qui peut être meurtrière. Je dirais aussi que revenir à l’essentiel, c’est retrouver le sens de la mesure, du temps, de l’espace. Depuis quinze ans, les êtres humains ont décidé de nier le temps et l’espace. Je crois qu’il est temps de revenir à plus de mesure. »


Jacques Attali, écrivain, économiste, président de la Fondation Positive Planet, dont la Fondation ENGIE est mécène fondateur

Miser sur l’économie de la vie
« Je crois que l’avenir du monde, c’est l’économie de la vie – j’entends par là les activités liées à la santé, à l’éducation, aux énergies propres, à l’agriculture, à la gestion de l‘eau. Autrement dit, toutes les activités essentielles à l’homme. Je pense aussi que l’Afrique, que je connais bien, a de grands atouts pour devenir pionnière dans ce domaine. »


Runa Khan, fondatrice de l’ONG Friendship,
partenaire de la Fondation ENGIE depuis 2010

Plus de respect et d’harmonie entre les hommes et la nature
Ce monde d’avant ne peut plus exister tel quel. Nous avons besoin non seulement de plus d’égalité entre les hommes, mais aussi de plus de respect et d’harmonie entre les hommes et la nature. Nous utilisons trop souvent cette planète comme un terrain de jeu, en oubliant que chaque être vivant a aussi droit d’y avoir sa place. Sans un monde plus équitable et harmonieux, cette pandémie, sous une forme ou une autre, continuera de nous revenir. Nous ne pouvons pas feindre l’ignorance et espérer survivre plus longtemps. De nombreuses organisations, de nombreux individus et certains gouvernements ont fait preuve d’une solidarité incroyable. C’est grâce à eux que nous pouvons avoir de l’espoir. Nous devons veiller à ce que la solidarité pèse plus lourd que les politiques isolationnistes. Je crois beaucoup à la philanthropie dans ce contexte. Les dons privés sont en forte hausse et c’est une excellente nouvelle. En effet, les fondations familiales ou les fondations d’entreprises permettent de réagir très rapidement en cas de crise. Cette flexibilité constitue un atout clé dans le contexte actuel, où ce chaque seconde peut avoir un impact sur toute la planète.
> En savoir plus sur les actions de Friendship

La crise du Covid l’a montré avec encore plus d’acuité que les projections sur le réchauffement climatique : notre vie sur terre ne tient qu’à un fil. Il suffit d’un virus ou de quelques degrés de plus pour tout remettre en cause. D’où l’urgence de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire de prendre soin de la vie et de notre planète terre. Depuis plusieurs années, la Fondation ENGIE a placé le respect de la biodiversité et le déploiement des énergies propres au cœur de son action. Elle continuera à le faire durant son prochain mandat.

Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue de Protection des Oiseaux, administrateur de la Fondation ENGIE

Repenser notre rapport au reste du vivant
« Si la question climatique est rentrée dans les consciences, celle du déclin de la biodiversité reste sur le bord du chemin. Or, c’est bel et bien la maltraitance que l’on a imposée à une faune sauvage déracinée est à l’origine du Covid-19. Ces viandes de chauve-souris, pangolin, serpent que j’ai si souvent filmées sur les marchés fantomatiques en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud ou ailleurs, ce sont des bouillons de culture favorables, comme certains élevages en batterie, à l’épanouissement des virus. On ne devra pas oublier. On devra prendre le temps de penser notre relation au reste du vivant sur la planète, plus harmonieuse. »


Yann Arthus Bertrand, est président de la Fondation Good Planet. Il est co-réalisateur du film Woman, soutenu par la Fondation ENGIE

Repenser notre rapport au reste du vivant
« Si la question climatique est rentrée dans les consciences, celle du déclin de la biodiversité reste sur le bord du chemin. Or, c’est bel et bien la maltraitance que l’on a imposée à une faune sauvage déracinée est à l’origine du Covid-19. Ces viandes de chauve-souris, pangolin, serpent que j’ai si souvent filmées sur les marchés fantomatiques en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud ou ailleurs, ce sont des bouillons de culture favorables, comme certains élevages en batterie, à l’épanouissement des virus. On ne devra pas oublier. On devra prendre le temps de penser notre relation au reste du vivant sur la planète, plus harmonieuse. »


Gille Bœuf, biologiste, président du Conseil scientifique de l’Agence française pour la biodiversité, administrateur de la Fondation ENGIE

Ne pas oublier notre dépendance à la nature
« Quand il y a beaucoup de biodiversité, tout s’équilibre. Quand elle s’effondre, la transmission des maladies s’accélère. On sait que globalement tout se passe beaucoup mieux dans les écosystèmes encore bio-divers, par exemple certains milieux, mieux gérés par les populations dites autochtones. Plus un système est bio-divers, mieux il résiste et mieux il se régule. S’il s’érode, les espèces opportunistes se régalent. Il faut donc arrêter de considérer la nature comme notre réservoir, notre ressource, exploitable à l’infini. En définitive, notre ennemi n’est pas le virus, mais nous-mêmes ! Et nous oublions en permanence notre dépendance à la nature. Rappelons-nous en permanence : nous sommes eau, sels et cellules ! Puisse un petit virus composé de seulement quinze gènes provoquer l’électrochoc collectif dont nous avons besoin… »


La Fondation ENGIE relève le défi

Dans son prochain mandat, la Fondation s’engage à :

  • introduire, pour chaque projet, au moins un critère d’évaluation lié à un enjeu de lutte le réchauffement climatique ou de protection de la biodiversité
  • augmenter le pourcentage de projets intégrant une dimension de préservation de la biodiversité