Défi.3    L'inclusion sans exception

Avoir le courage de mener des plaidoyerspour tous et toutes les oublié.e.s

Que vous inspire l’expression « inclusion » ?

Anastasia Mikova, co-réalisatrice du film Woman, soutenu par la Fondation ENGIE

Donner la parole à la moitié de l’humanité que l’on entend le moins : les femmes
« Dans une époque complexe, où l’humanité donne parfois l’impression de foncer dans le mur, la vision des femmes est porteuse d’espoir. Ce qui se passe aujourd’hui est, en grande partie du moins, la conséquence des actes de ceux qui ont dirigé la marche du monde jusqu’à présent, à savoir les hommes. Dans ce contexte, il est important de « redonner » la parole à la moitié de l’humanité que l’on entend le moins. Aucune inclusion ne peut s’envisager en dehors de cela. »
> En savoir plus sur WOMAN

Soutenir des actions dans les zones d’Afghanistan désertée des ONG, défendre des droits des femmes victimes de viols de guerre, protéger les enfants les plus démunis, électrifier les villages inondables et parmi les plus déshérités du Bengladesh… : la Fondation ENGIE va bien souvent sur des terrains où les autres ne vont pas. Question de courage et de conviction : pour la Fondation ENGIE, l’inclusion n’applique à tous. Il n’est pas question de laisser de côté ceux qui n’ont pas les ressources pour faire entendre leur voix. Et le combat auprès des plus fragiles restera de mise au cours du prochain mandat.

Chékéba Hachémi, fondatrice de l’ONG Afghanistan Libre, administratrice de la Fondation ENGIE

Avoir le courage de défendre des causes difficiles
« La Fondation ENGIE s’engage là où les autres ne vont pas. Afghanistan Libre est la seule ONG encore présente dans la province de Paghman, dans la région de Kaboul. C’est dangereux, les Talibans sont là et l’éducation des filles n’est pas franchement la priorité. Mais la Fondation ENGIE a répondu présent quand j’ai voulu monter le projet de salle digitales pour former les jeunes filles au numérique. La Fondation a encore répondu à l’appel quand nous avons organisé, avec la Grande Duchesse de Luxembourg, le forum « Stand Speak Rise Up !» sur le thème du viol comme arme de guerre, avec cinquante survivantes de viols. Je peux vous dire que beaucoup d’autres ont été effrayés par le sujet. Pour moi, avoir le courage de défendre ces causes, c’est vraiment militer pour l’inclusion. »
> En savoir plus sur Afghanistan Libre et le Forum Stand Speak Rise Up !


Runa Khan, fondatrice de l’ONG Friendship, partenaire de la Fondation ENGIE depuis 2010

Aider les déshérités parmi les déshérités
« J’ai créé Friendship en 2002, avec mon mari, pour aider les familles oubliées de tous, déshéritées parmi les déshéritées, dans la province reculée du Bahmapoutre. Quand nous avons eu l’idée de transformer un bateau en hôpital flottant, personne n’a cru en notre projet. Même ma sœur se demandait si je n’étais pas devenue folle. C’est ce qui m’a motivée. Depuis 2002, je n’ai cessé de me battre pour cette région et je crois que les résultats sont là. L’autre jour, j’entendais l’une de mes collaboratrices dire à un partenaire : « si vous ne croyez pas au changement, allez voir un village Friendship, vous changerez d’avis ». Cette petite phrase est un grand cadeau de la vie. Je crois que lutter pour l’inclusion, c’est être aux côtés de ces grands déshérités. »
> En savoir plus sur les actions de Friendship

La Fondation ENGIE relève le défi

Dans son prochain mandat, la Fondation s’engage à :

  • soutenir une majorité de projets portés par des femmes ou incluant une aide aux femmes ou à la famille
  • considérer avec une attention particulière les plaidoyers ou projets dont les bénéficiaires sont « oubliés » de la philanthropie