Défi.2    Faire coalition

Démultiplier l’impact des projets

Que vous inspire l’expression « coalition »  ?

Chékéba Hachémi, fondatrice de l’ONG Afghanistan Libre, administratrice de la Fondation ENGIE

C’est vital dans le domaine philanthropique
« Ce que j’aime avec la Fondation ENGIE, c’est sa réactivité. Il existe une incroyable dynamique de co-construction entre les associations partenaires. Ca nous permet de réagir vite en temps de crise et de monter des projets aussi ambitieux que Schools Lights and Rights. Cette co-construction – ou ces coalitions comme vous préférez -, c’est ce qui manque aujourd’hui dans le domaine philanthropique, et c’est ce que la Fondation sait si bien faire. Bien sûr, tout cela est porté par des personnes, aussi bien au sein de l’équipe des permanents qu’au sein du Conseil d’Administration.
Cette capacité à construire et à s’impliquer ensemble, c’est aussi un garant de l’impact des projets. L’impact commence par la motivation et le tempérament des porteurs de projets. Plus il y a de porteurs impliqués, plus le projet va d’épanouir dans la durée. »
> En savoir plus sur les actions de Afghanistan Libre et sur Schools Lights and Rights


Martine Brousse, présidente de La Voix de l’Enfant, administratrice de la Fondation ENGIE

Les combats les plus durs ne peuvent pas se gagner seul
« Pour grignoter du terrain contre le mal et soutenir les plus déshérités, il faut faire coalition et se battre collectivement. Les Fondations ont un rôle de « passeurs ». Elles soutiennent, orchestrent, impulsent… mais ce sont les partenaires sur le terrain qui transforment. Sans ENGIE, il aurait été impossible de distribuer un million d’états civils en RDC ou des dizaines de milliers de lampes solaires dans les villages ruraux sans électricité. Mais sans l’implication des acteurs sur le terrain, c’était également mission impossible. Avec la Fondation ENGIE, chaque projet soutenu est d’abord une aventure humaine et collective… et cela doit continuer. »
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Eric Bassac, fondateur de l’ONG Energy Assistance France (ONG interne au groupe ENGIE), directeur du développement zone Océan Indien au sein de la BU Collectivité du groupe ENGIE

C’est la clé pour pérenniser les projets
« Pour pérenniser les projets, il est primordial de travailler avec les acteurs sur place, que ce soient les communautés, les centres de formation ou les opérateurs publics. C’est cela « faire coalition ». Travailler en réseau permet en outre de nombreux petits « miracles ». Quand Energy Assistance France embarque les jeunes d’un lycée de Nice pour électrifier une école à Dakar, ça change bien sûr la vie des élèves au Sénégal. Mais la vie des jeunes Français est aussi bouleversée. Ils reviennent motivés, leurs résultats scolaires progressent et ils s’insèrent plus facilement dans la vie professionnelle. J’aimerais « faire coalition » avec le ministère de la Cohésion des Territoires et l’Education nationale pour développer ce type de projets. Car je suis persuadé que la solidarité internationale est aussi un facteur de cohésion des territoires. »
> En savoir plus sur les actions de Energy Assistance

Pour préparer l’avenir, mieux vaut agir en groupe plutôt que s’épuiser en solitaire. C’est le crédo de la Fondation ENGIE, qu’elle met en oeuvre depuis de nombreuses années. A l’heure où les changements s’accélèrent, à l’heure où les défis se mondialisent, il est plus que jamais primordial de continuer à miser sur les réseaux, la co-construction et l’intelligence collective. D’autant que l’engagement de plusieurs acteurs autour d’un projet permet de démultiplier son impact.

Alain Deloche, médecin, fondateur de la Chaîne de l’Espoir, administrateur de la Fondation ENGIE

Aider chacun à gagner en autonomie
« Le nombre de médecins formés est de plus en plus important en Afrique. Avant, ils cherchaient à quitter leur pays pour pratiquer en Europe ou aux Etats-Unis. Ils ont maintenant compris que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Ils veulent juste avoir les moyens de pratiquer leur métier au pays. « Aidez-nous à rester », c’est le message qu’ils adressent à mon ONG et je suis heureux quand j’arrive à le faire. Les premières opérations à cœur ouvert menées au Mali par des médecins maliens ont ainsi été une grande fierté. Pour moi, la coalition, c’est ça. Permettre aux gens dans chaque pays de gagner en autonomie et d’avoir les moyens d’agir. »
> En savoir plus sur les actions de La Chaîne de l’Espoir

La Fondation ENGIE relève le défi

Dans son prochain mandat, la Fondation s’engage à :

  • initier un projet transverse sur le modèle de Schools Lights and Rights
  • intégrer la dimension « coalition » dans les critères d’évaluation des projets
  • impliquer plus de collaborateurs, soit directement (bénévolat), soit indirectement
    (par exemple au travers d’appels au vote, d’interventions d’associations partenaires…)