PARCE QUE PRÉPARER L’AVENIR, C’EST AUSSI ÉDUQUER À LA BIODIVERSITÉ

Depuis quelques années, la Fondation ENGIE a introduit le thème de la biodiversité dans ses projets d’accès à l’éducation pour tous. Zoom sur deux projets initiés en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle à Paris et le MUCEM à Marseille.

Une application grand public pour sensibiliser à la biodiversité, avec le Muséum national d’Histoire naturelle

La Fondation ENGIE, déjà partenaire de la restauration de plusieurs fabriques historiques de la ménagerie du Muséum, a décidé de compléter son engagement en soutenant la conception d’une application mobile. Grâce à une approche très ludique, l’enjeu est d’éveiller la curiosité des visiteurs du zoo… et de leur faire prendre conscience de la nécessité de préserver notre biodiversité.

Un jardin sec et écoresponsable au cœur de la cité phocéenne, avec le MUCEM

Créé avec le soutien de la Fondation ENGIE, ce jardin écoresponsable accueille de nombreuses manifestations visant à sensibiliser le public aux enjeux liés à la biodiversité et à l’agroécologie.

La Fondation ENGIE soutient également les projets participatifs et solidaires MIX, dont l’enjeu est d’associer les publics éloignés de la culture à la conception d’une exposition ou d’un spectacle.


LES BÉNÉVOLES ENGIE EN ACTION

Électrification d’une école sénégalaise en milieu rural, avec Energy Assistance France et en partenariat avec EUROMED

Via ce projet, des jeunes de trois villes du réseau EUROMED (Nice, Tunis et Dakar) ont été formés par les bénévoles de l’ONG Energy Assistance France, l’ONG interne du groupe ENGIE, et ont travaillé avec eux à l’électrification d’une école d’un village rural du Sénégal. Le but de cette initiative était de sensibiliser les jeunes aux thèmes de l’efficacité énergétique et des énergies propres, mais aussi de les « faire grandir » en les confrontant à la différence.

30 lycéens
200 villageois

Audit des installations solaires en Casamance, au Sénégal

« Parfois, en Afrique notamment, on voit de véritables cimetières de panneaux photovoltaïques », raconte Borhane Mzita, d’Energy Assistance France. Faute de savoir-faire sur place, les installations sont simplement laissées à l’abandon. Forte de ce constat, l’ONG a décidé de réaliser un inventaire des installations de production et de distribution « off grid », en partenariat avec les autorités locales de Casamance.

Parallèlement à cet inventaire, l’ONG a signé un partenariat avec la FONDEM (Fondation Énergies pour le Monde) pour créer un centre visant à former des techniciens locaux. Grâce aux compétences acquises, ces derniers pourront créer leur activité et développer ainsi l’économie locale. Soutenu par la Fondation ENGIE, ce projet pilote a vocation à se répliquer.

4 000 habitants de Casamance

Électrification d’une école en Éthiopie, avec Energy Assistance Belgique

Quatre collaborateurs bénévoles d’Energy Assistance Belgique se sont rendus en Ethiopie cette année, dans une zone rurale isolée du Woreda, à plus de 100 km du réseau électrique. Objectif : électrifier les 13 bâtiments scolaires. Le programme a été réalisé en collaboration avec le ministère éthiopien de l’Éducation et financé par la Fondation ENGIE.

800 étudiants

Soutien au développement du biogaz à Madagascar, avec Codegaz

Simple, durable, compatible avec le milieu rural malgache : le biogaz est indéniablement une énergie d’avenir pour Madagascar, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Utilisé immédiatement après le compostage, il permet de fertiliser les champs et les rizières. Après une macération plus longue en biodigesteur, il offre une alternative à la cuisson au charbon de bois et contribue ainsi à préserver l’environnement, en limitant la déforestation. Il permet aussi d’éclairer l’habitat grâce aux lampes à gaz.

Codegaz, ONG interne d’ENGIE créée il y a trente ans, agit depuis 2014 à Madagascar en construisant des biodigesteurs familiaux dans des exploitations agricoles. En 2018-2019, la Fondation ENGIE a apporté son soutien à une action menée dans la région de Fianarantsoa.

10 biodigesteurs installés en 2018-2019
– Un film réalisé avec le soutien de la Fondation ENGIE pour faire connaître la solution « biogaz » comme source d’énergie renouvelable et de développement

Expertise technique pour la mise en place de systèmes solaires individuels au Mexique

Au Mexique, 2 % de la population est toujours privée d’électricité. Afin de palier ce problème, le gouvernement a missionné la société Iluméxico pour mettre en place des systèmes d’énergie solaire individuels dans les zones rurales isolées et hors réseau.

Une équipe de chercheurs ENGIE mobilisée

Des chercheurs bénévoles du centre de recherche ENGIE Laborelec (Bruxelles) apportent leur expertise technique pour valider et finaliser les choix de conception des systèmes, et développer des solutions robustes, évolutives, faciles à entretenir.
La Fondation ENGIE finance cette assistance technique via un mécénat de compétences.

17 000 installations solaires off grid
– Plus de 80 000 bénéficiaires
105 emplois créés localement


QUAND LES PÊCHEURS APPRENNENT À AIMER ET PROTÉGER LEUR MANGROVE

Les mangroves de palétuviers sont un fabuleux écosystème pour capter le carbone et lutter contre le réchauffement climatique ; ce sont aussi des barrières naturelles redoutablement efficaces pour freiner les tsunamis. Mais les pêcheurs du delta de Mahakam ne le savent pas forcement. Alors, pour que la pêche soit plus facile, ils ont ten- dance à arracher les fameux « capteurs de carbone ». Résultat : au début des années 2010, plus de 80 % de la zone de mangroves existante avait été altérée.

C’est à ce moment que Planète Urgence a décidé d’agir, en reboisant le delta. L’ONG savait parfaitement que l’opération de reforestation ne pouvait réussir sans impliquer étroitement les communautés. Elle a alors fait appel à la Fondation ENGIE, qui lui a accordé son soutien en 2019.

200 000 palétuviers replantés (dont 100 000 grâce au soutien de la Fondation ENGIE).
– Des études sont en cours pour mesurer l’impact de la reforestation sur la capture carbone et la biodiversité

Proposer aux collaborateurs d’ENGIE de participer à la reforestation

Intervention dans les écoles, formation des pêcheurs aux atouts de la mangrove et à des techniques de pêche respectueuses de l’environnement… : la Fondation ENGIE apporte son soutien aux initiatives visant à sensibiliser les communautés à la biodiversité et à renforcer leur autonomie économique. Prochaine étape : proposer aux collaborateurs d’ENGIE de participer à la reforestation en leur donnant accès à des congés solidaires.

– 185 bénéficiaires directs (notamment les pêcheurs formés aux nouvelles techniques de pêche)
– 3 000 bénéficiaires indirects


WE LOVE GREEN SE MET À L’HYDROGÈNE VERT

Se mobiliser pour améliorer l’accès à l’énergie durable, c’est aussi tester les énergies vertes de demain. Lors du festival solidaire We love green, dont la Fondation ENGIE est partenaire, la BU ENGIE Hydrogène a installé un groupe électrogène alimenté par de l’hydrogène.

Pour la première fois en France, un groupe électrogène fonctionnant à l’hydrogène vert a été installé pour alimenter en électricité un lieu accueillant du public (présence d’Anne Hidalgo). L’événement s’est déroulé à Vincennes, lors du festival de musique électro-pop We love green, dont la Fondation ENGIE est partenaire pour la troisième année consécutive. Et c’est la BU ENGIE Hydrogène qui est à l’origine de cette installation.

Des synergies internes avec les BU d’ENGIE

Le partenariat avec le festival We love green est emblématique des nouvelles synergies à l’œuvre entre la Fondation ENGIE et les BU du groupe ENGIE. En effet, la BU ENGIE Hydrogène n’est pas la seule associée à l’événement : la BU Entreprises & Collectivités est également partie prenante. Elle a ainsi mis en place des films souples photovoltaïques pour fournir de l’énergie lors du festival. Les innovations « green tech » de deux BU s’inscrivent en parfaite complémentarité avec le rôle joué par la Fondation ENGIE durant le festival : la Fondation était en effet partenaire solidaire de l’événement et soutien au programme « Production éco-responsable », dont l’ambition est d’être un laboratoire d’expérimentation de solutions de développement durable pour le spectacle vivant.

– Forte visibilité auprès des quelque 80 000 festivaliers
– Forte visibilité médias du partenariat
– Illustration d’un #Harmony Project, objet d’une vidéo réalisée par la Direction de la Communication d’ENGIE


UN VILLAGE SOLAIRE CHEZ LES DÉSHÉRITÉS

« Au début, Friendship n’a pas centré son action sur l’accès à l’électricité. Mais, petit à petit, c’est devenu une question centrale », raconte Runa Khan. En effet, en arrivant dans les villages, l’électricité apporte beaucoup plus que la lumière. Elle permet aux élèves d’étudier après la tombée de la nuit. Elle a aussi un impact sur la sécurité et la santé, avec moins d’incendies liés aux lampes à kérosène. Cerise sur le gâteau, elle a aussi des effets vertueux sur l’économie des communautés – les magasins restent par exemple ouverts plus tard le soir.

Le rôle de la Fondation ENGIE

La Fondation ENGIE a permis d’électrifier cinq districts du Bangladesh, où l’énergie est très difficile d’accès. Le programme, qui s’étend sur dix ans (2010-2020), est aujourd’hui entré dans sa dernière phase, avec au total plus de 4 000 panneaux solaires installés (Solar Home System). Des techniciens et bénéficiaires sont formés sur place pour la maintenance des panneaux.

Un nouveau projet pilote de « village solaire » est en cours d’étude : l’objectif est d’installer un réseau mini grid pour 120 ménages qui n’ont pas encore accès aux panneaux solaires. Les bénévoles de l’ONG interne d’ENGIE (Energy Assistance France) sont mobilisés pour identifier la zone géographique adaptée – en dehors d’une zone inondable – et les dispositifs les plus performants, pour répondre aux besoins des populations.

– Plus de 4 000 panneaux installés depuis 2010 (1 500 en 2018-2019), bénéficiant à près de 20 000 famille
3 400 techniciens et bénéficiaires formés à la maintenance (dont 900 en 2018-2019)
– Une nette amélioration des résultats scolaires : 98,2 % des élèves ont obtenu la note A à l’examen national de fin d’étude.

« Le Bangladesh aujourd’hui doit
 faire face à deuxdes plus grands challenges humains : le changement climatique et la question des réfugiés Rohingya. Et nous avons besoin d’aide. Parce que le monde ne réalise pas que nous sommes un tout petit pays qui offre tout ce qu’il a. Et que nous devons répondre à ces challenges... »

RUNA KHAN


DES PANNEAUX SOLAIRES POUR L’HÔPITAL DU DOCTEUR DENIS MUKWEGE

Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix 2018, est un héros en RDC. Celui qu’on appelle le « réparateur des femmes » a soigné plus
de 85 000 femmes et jeunes filles survivantes de violences sexuelles dans son hôpital de Panzi. En mars 2019, la Fondation ENGIE a signé une convention pour l’électrification de l’hôpital.

Depuis vingt ans, Denis Mukwege lutte contre un fléau : le viol, devenu une arme de guerre des groupes qui se battent pour le contrôle des minerais de la région. Au sein de l’hôpital Panzi, qu’il a créé à Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, il soigne et opère les victimes, grâce à des techniques en pointe dans l’en- doscopie. Les femmes sont également accompagnées psychologiquement et juridiquement.

Une forte mobilisation des bénévoles d’ENGIE en Belgique

La convention signée avec l’hôpital Panzi est tripartite. Elle associe la Fondation ENGIE qui apporte son soutien financier et l’ONG Energy Assistance ASBL – ONG interne d’ENGIE Belgique – qui exerce son expertise, en vue de sécuriser l’alimentation électrique par le placement de 400 panneaux solaires. Les panneaux permettront éga- lement de réaliser d’importantes économies de consommation. La Convention a été signée lors de la conférence « Stand Speak Rise Up ! », dont la Fondation ENGIE est partenaire.

400 panneaux solaires installés

« Mon pays est malade mais, ensemble, nous allons le soigner »

DENIS MUKWEGE - PRIX NOBEL DE LA PAIX 2018


SCHOOLS, LIGHTS & RIGHTS : PARCE QUE CHAQUE ENFANT A DROIT À L’ÉDUCATION ET À L’ÉNERGIE

Volet Schools : quand la lumière arrive à l’école

Le volet « Schools » du programme a permis d’électrifier six écoles ou centres d’accueil dans des villages ruraux en Afrique, en Asie ou à Madagascar. Études de faisabilité, installations techniques, formation du personnel local à la bonne utilisation des équipements : les bénévoles de l’ONG de collaborateurs d’ENGIE (Energy Assistance France) ont été impliqués sur tous les projets.

Volet Lights : pour étudier à la tombée du soir

Grâce au volet « Lights », près de 35 000 lampes solaires de poche ont été distribuées à des écoliers et lycéens, notamment dans les villages ruraux non reliés au réseau électrique. Les lampes chargées à l’énergie solaire ont une autonomie de plus de trente heures et permettent aux enfants de rentrer de l’école à la tombée de la nuit et de faire leur devoir le soir à la maison. L’utilisation des lampes permet par ailleurs de sensibiliser les communautés et familles aux bienfaits des énergies renouvelables.

6 écoles électrifiées
34 700 lampes distribuées
– Une présence dans 11 pays :
Afghanistan, Afrique du Sud, Burkina Faso, Cameroun, France, Inde, Madagascar, Maroc, RDC depuis 2015. Implantation en cours au Laos et en Tanzanie.

Volet Rights : un million d’états civils distribués

En Afrique, selon l’UNICEF, près de 50 % de la population n’est pas enregistrée à l’état civil. Pour les « enfants fantômes » dépourvus d’identité, la sanction est sans appel : ils n’ont simplement pas accès à l’école ni à la santé et, plus tard à l’emploi.

Le volet « Rights » vise à redonner un état civil à ces enfants. L’action la plus spectaculaire a été menée en RDC (République démocratique du Congo), où un million d’états civils a été distribué. De nombreux enfants ont reçu le précieux sésame dans les autres pays où le programme est implanté, notamment en Afrique du Sud et en Afghanistan, avec le soutien d’Afghanistan Libre.

1 million

D’ÉTATS CIVILS DISTRIBUÉS* EN RDC (DONT 95% SONT NUMÉRISÉS)

*conversion de certificats d’indigence en états civils digitalisés

« Grâce à ma lampe, je travaille tous les soirs à la bibliothèque. Je lis tous les livres et j’ai progressé à l’école »

ADÈLE - 14 ANS, BURKINA FASO