AIDER LES JEUNES FILLES À S’INSÉRER DANS LA VIE ACTIVE

L’Institut de l’engagement

Créé par Martin Hirsch, l’Institut de l’Engagement aide les jeunes de 16 à 29 ans à trouver un emploi ou à créer leur entreprise après un service civil ou un volontariat. La Fondation ENGIE apporte son soutien en finançant des bourses pour les jeunes filles.

« Dans notre système français cadenassé, si un jeune rate une marche, il risque de rencontrer des barrières pour se construire un avenir à la hauteur de son potentiel », constate Martin Hirsch. L’ambition de l’Institut de l’Engagement est justement de redonner une chance à des jeunes « qui ont loupé une marche ». Sélectionnés à l’issue d’un parcours civil ou d’un volontariat, ils sont accompagnés pour construire leur parcours professionnel, souvent en reprenant des études, parfois en créant directement leur projet d’entreprise. Depuis sa création en 2012, l’Institut pour l’Engagement a accompagné 3 400 lauréats, dont plus de 70 % de filles.

Le rôle de la Fondation ENGIE

Le projet « Bourse de scolarité des filles », soutenu par la Fondation ENGIE, vise à allouer des bourses à de jeunes filles afin qu’elles puissent suivre les parcours et formations de l’Institut.

150 bourses, distribuées sur trois ans
– Un taux de succès de 90 % pour les lauréates, quel que soit le parcours : validation d’une année d’étude, CDD supérieur à 6 mois ou CDI, progression de la création d’activité

Allez les Bleues avec l’Académie Diomède !

En 2012, le football féminin n’a pas encore l’aura qu’il a aujourd’hui. Mais cela n’empêche pas Diomède de créer une section féminine au sein de son école de football. Pour le champion du monde 1998 et sa femme Delphine, les filles ont tout autant droit que les garçons à s’épanouir grâce au foot. Et comme eux, elles suivent le triple parcours (scolaire, sportif, social) de l’Académie.
La Fondation ENGIE a décidé de soutenir ce parcours au féminin dès sa création.

50 filles bénéficient du programme depuis 2012

Be AWARE of the women’s art power !

Les artistes femmes sont sous-représentées dans les ouvrages d’art, les expositions et les collections de musées, quand elles n’en sont pas complètement absentes. Le rôle de l’association AWARE, co-fondée par Camille Morineau, historienne de l’art spécialiste des artistes femmes, est de leur donner de la visibilité.
Site Internet couplé à un espace de documentation à Paris, colloques, visites dans les musées à la découverte des artistes femmes, prix AWARE des artistes femmes : l’association multiplie les initiatives pour redonner aux femmes la place qui leur revient dans le monde de l’art.
La Fondation ENGIE soutient AWARE depuis sa création en 1994.

2 500 coureuses et coureurs contre les violences faites aux femmes

La Nuit des Relais, soutenue financièrement par la Fondation ENGIE, s’est tenue le 4 décembre dernier à Paris. Cet événement festif, sportif et solidaire a rassemblé plus de 2 500 coureuses et coureurs contre « seulement » 1000 lors de l’édition précédente.

Les dons recueillis lors de la course permettront de soutenir des projets de lutte contre les violences faites aux femmes, une cause au cœur des engagements de la Fondation ENGIE, partenaire de la Nuit des Relais depuis 2018.

– Un nombre de coureuses et de coureurs multiplié par 2,5 entre 2017 et 2018
– Une déclinaison 
de l’événement sur les territoires (en juillet 2019 à Bordeaux)

Sensibiliser des jeunes filles sud-africaines au leadership

La Fondation ENGIE est partenaire de l’Association Valued Citizens en Afrique du Sud, dans la province du KwaZulu-Natal, depuis 2009. Elle soutient plus particulièrement le programme INSPIRE destiné à des jeunes filles – souvent des écolières démunies ou orphelines – qui ont pu connaître des parcours traumatiques.

Le but du programme : guérir les blessures émotionnelles des jeunes filles et révéler les futures leaders capables de s’engager activement au sein de leur communauté. Ces jeunes filles interviennent à leur tour dans les écoles publiques – via les Clubs Valued Citizens – pour sensibiliser les jeunes aux questions d’inclusion et de genre.

– Plus de 1 300 adolescentes leaders formées depuis 2009 (dont 96 en 2018)
– Plus de 110 000 élèves sensibilisés via les Clubs depuis 2009

« J’ai appris à être courageuse, confiante et heureuse avec qui je suis. Enfin, j’ai appris à m’affirmer et exprimer mes sentiments de façon responsable. Thank you ENGIE Foundation »

LONDAKA MBATHA - LYCÉE ISIPHOSEMVELO


POUR QUE LE CORPS DES FEMMES NE SOIT PLUS UN CHAMP DE BATAILLE

Le nombre de femmes déplacées, meurtries ou violées pour cause de conflit est plus élevé que jamais. Pour agir contre ce fléau, la Grande-Duchesse de Luxembourg a décidé de lancer en mars dernier le forum Stand Speak Rise Up !, co-organisé par les fondations Dr. Denis Mukwege et We are NOT Weapons of War avec l’aide de la Fondation ENGIE.

Elles étaient une cinquantaine de survivantes, invitées par la Grande-Duchesse de Luxembourg, à témoigner lors du forum Stand Speak Rise Up ! L’histoire de ces femmes, torturées ou mutilées, dépasse l’horreur et l’imaginable. « Je les admire parce qu’elles ont la force de continuer et le courage de témoigner pour les autres », explique la Grande-Duchesse.

Elles ont pris la parole lors de tous les ateliers, aux côtés des prix Nobel Nadia Murad, Denis Mukwege et Mohammad Yunus, dans le but de donner de la visibilité à un sujet souvent tabou, mais aussi d’identifier et de faire naître des solutions concrètes pour lutter contre le fléau.

La Fondation ENGIE partenaire du forum Stand Speak Rise Up

La Fondation a apporté son soutien financier à l’événement. Lors du forum, elle a également signé sa convention de partenariat avec le prix Nobel de la Paix Denis Mukwege.

« Il faut réveiller les consciences pour provoquer une véritable réaction et des actions. De la place où je suis, ma voix peut porter. Si je ne le fais pas, qui le fera ? »

MARIA-TERESA MESTRE - GRANDE-DUCHESSE DU LUXEMBOURG


ENSEIGNER LE NUMÉRIQUE AUX JEUNES FILLES AFGHANES

Aujourd’hui, l’Afghanistan est considéré comme « le pire pays pour vivre en tant que femme ». Pour Chekeba Hachemi, qui a dû fuir son pays et les talibans à l’âge de 11 ans, il n’a jamais été question de s’en tenir à ce triste constat. Dès 1996 – les talibans sont encore au pouvoir –, elle crée l’association Afghanistan Libre. Avec un credo en tête : faire de l’école un outil crucial d’émancipation des femmes.

En Afghanistan, le manque d’infrastructures, l’éloignement des écoles en zones rurales, la persistance des mariages précoces sont autant de freins à l’éducation des jeunes filles. En 2017, 1/3 des enfants afghans n’ont pas pu rejoindre les bancs de l’école, dont 75 % de filles.

8 800 élèves dans 7 écoles équipées de panneaux solaires
200 professeur.e.s (dont 3⁄4 de femmes)

« Dans notre village, les jeunes filles ont rarement la chance d’aller à l’école. Alors je suis heureuse de faire partie de la classe digitale. J’espère que cela me permettra d’accomplir mon rêve : devenir économiste »

OGAY - CLASSE DE PREMIÈRE, DISTRICT DE PAGHMAN, AFGHANISTAN

De l’électrification des écoles aux salles digitales

Grâce au soutien de la Fondation ENGIE, sept écoles de la région du Panjshir et du Paghman ont été équipées de panneaux solaires et bénéficient aujourd’hui d’un accès à l’électricité. Cette action s’inscrit dans le cadre d’un programme complet permettant aux jeunes Afghanes d’accéder à des études supérieures grâce à l’attribution de bourses. Ce programme comporte aussi un volet dédié à la formation continue des enseignantes.

En 2018, la Fondation a décidé de renforcer son partenariat avec Afghanistan Libre en soutenant un projet pilote de « classes digitales » dans cinq des écoles équipées de panneaux solaires. Ce projet représente le volet professionnalisant de l’action d’Afghanistan Libre. Il permet d’élargir les opportunités universitaires et professionnelles des jeunes filles afghanes, grâce à des cours d’informatique et d’anglais qualifiants. Grâce à ce projet, les lycéennes se positionnent de manière plus compétitive dans le secteur du numérique.

Voir aussi le programme Schools, Lights & Rights dont Afghanistan Libre est l’un des acteurs.

– Les cinq classes du programme classe digitale accueillent 630 étudiantes par promotion
– De bons résultats : 70 % de taux de réussite en moyenne.
Partenariat en cours de négociation avec des Universités IT du Panshjir et de Kaboul pour une poursuite de cet apprentissage au niveau universitaire
Forte visibilité médias, notamment grâce au Prix International de la fondation
– La France s’engage, sélection
« Femmes, entreprenariat et numériques »

« Je me souviendrai toute ma vie de cette femme rencontrée lors de mon premier voyage en Afghanistan. Elle venait de perdre son mari, ses parents, son frère. La seule chose qu’elle demandait, c’était d’ouvrir une école sous une tente »

CHEKEBA HACHEMI - PRÉSIDENTE D’AFGHANISTAN LIBRE


FILM WOMAN : PARCE QUE FAIRE ENTENDRE LA VOIX DES FEMMES EST UNE URGENCE

Tout a commencé par une rencontre orchestrée par la Fondation ENGIE, il y a quelques années de cela : celle du photographe cinéaste Yann Arthus- Bertrand et de Runa Khan, fondatrice de l’ONG Friendship. Un premier film s’est en suivi, Le Bengladesh face au changement du climat, sorti au moment de la COP 21 de Paris et dont la Fondation ENGIE a été l’un des soutiens. Runa Khan a aussi été interviewée par Yann Arthus-Bertrand et Anastasia Mikova dans le documentaire HUMAN sorti en 2015.

« C’est en tournant HUMAN que nous avons l’idée de WOMAN », se souvient Anastasia Mikova. « Nous avions le sen- timent que les femmes avaient un besoin urgent de parler et que nous devions leur donner l’occasion de le faire. »

WOMAN met en scène des femmes de tous continents, riches, pauvres, connues, inconnues. Toutes délivrent, sans tabous, leurs émotions et leurs histoires. Ensemble, elles font émerger une autre vision du monde, indispensable pour construire l’avenir de notre planète.
Le film sortira en septembre prochain sur les écrans. En mars dernier, il a fait l’objet d’une diffusion en avant- première lors de la conférence « Stand Speak Rise Up ! », organisée à l’initiative de la Grande-Duchesse de Luxembourg.

2 000 interviews de femmes
50 tournages partout dans le monde
– De nombreuses projections à venir pour les collaborateurs du Groupe ENGIE

« Dans notre monde à l’avenir incertain qui a été imaginé, construit, dominé par les hommes, WOMAN tentera de proposer une autre vision des choses, celle des femmes »

YANN ARTHUS-BERTRAND - CO-RÉALISATEUR DU FILM WOMAN