10 ANS DE PARTENARIAT AVEC LE MUSÉE MAGRITTE DE BRUXELLES

Ouvert en 2009, le musée Magritte rassemble la plus grande collection d’œuvres du peintre surréaliste au monde. Avec plus de 3 millions de visiteurs en dix ans (dont 65 % d’étrangers), c’est aujourd’hui un pôle d’attraction touristique et culturel d’importance pour la capitale belge.

Le groupe ENGIE a été associé dès le début à l’aventure muséale, au travers d’un mécénat de compétences avec plusieurs filiales du groupe, tant lors des travaux de rénovation que pour la fourniture d’électricité 100% verte.

Amener les jeunes à fréquenter un lieu « inaccessible »

Dès 2011, la Fondation ENGIE s’est engagée à soutenir les actions du musée auprès des publics les plus éloignés de la culture, notamment des jeunes (programme Sésame des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, dont le musée Magritte est membre). Visites « hors les murs » dans les écoles ou associations de quartiers, ateliers créatifs, visites ludiques : l’objectif des programmes est d’amener les jeunes à fréquenter un lieu culturel, souvent jugé comme inaccessible… voire ennuyeux.

Quand les jeunes deviennent auteurs

Depuis 2014, dans le cadre du pro- gramme Sésame, le musée Magritte travaille avec l’association les « Midis de la Poésie » pour amener les jeunes (12-18 ans) à créer des textes et des spectacles autour des œuvres de Magritte. Des écrivains, des artistes, plasticiens, performeurs animent les ateliers et accompagnent les enfants sur plusieurs mois. Une représentation a lieu à l’issue du programme.

– Plus de 1 000 jeunes (12-18 ans) accompagnés sur les programmes longs ou au travers de visites guidées
– De nombreux bénéficiaires indirects (familles, professeurs, animateurs…)

« Grâce aux pensées de Magritte, nous avons pu faire des réalisations, des actions jamais pensées avant »

TÉMOIGNAGE D’UN JEUNE BÉNÉFICIAIRE DU PROGRAMME SÉSAME


25 ANS DE PARTENARIAT AVEC LE MINISTÈRE DE LA CULTURE

La Convention entre le ministère de la Culture
 et la Fondation ENGIE a été signée en 1994 et régulièrement renouvelée depuis lors, avec une ambition constante : entretenir le fabuleux patrimoine artistique et architectural que représentent les vitraux et verrières des édifices protégés français. La France possède en effet 80 000 verrières, soit autant que l’ensemble des pays européens réunis.

De Bourges à Chartes, en passant par Rouen, Saint-Émilion, Cahors et Nevers

En 25 ans, plus de cinquante opérations ont été menées sur tout le territoire français, des cathédrales de Bourges, Chartres, Rouen en passant la collégiale de Saint-Émilion ou la Sainte-Chapelle à Paris. Des créations de nouveaux vitraux ont également été soutenues, par exemple dans la Cathédrale de Cahors ou celle de Nevers.

Restauration à la Basilique de Saint-Denis

Le dernier projet en cours porte sur la restauration de la rose sud de la Basilique de Saint-Denis. Pierres fissurées, joints ouverts, vitraux déformés : la rose était soumise à de nombreux risques et il devenait urgent de la restaurer. Fortement engagé dans la Seine-Saint-Denis, le groupe ENGIE a eu à cœur de soutenir cette restauration via sa fondation d’entreprise. Le partenariat porte aussi sur l’étude de faisabilité pour le remontage de la flèche du 12e siècle de la basilique.

– Création et restauration de vitraux dans 52 monuments historiques, dont 17 créations contemporaines
– Plus d’une centaine de projets locaux complémentaires

« Le patrimoine, c’est un moyen de donner – ou de redonner – à un territoire son identité. Un moyen d’en fédérer les habitants, de les aider à se réapproprier leur environnement. De les réunir, de renforcer leur sentiment d’appartenir »

FRANCK RIESTER - MINISTRE DE LA CULTURE, MAI 2019


10 ANS DE PARTENARIAT AVEC L’OPÉRA DE PARIS

« L’opéra Garnier m’a retourné la tête, tellement il était beau »

Avec des taux de réussite de plus 25 % aux examens, les objectifs sont bel et bien au rendez-vous. Et les visites de l’opéra Garnier émerveillent même les plus réticents. « Je pensais que c’était pour les riches et les vieux. Dès que nous sommes allés au théâtre, j’ai commencé à ouvrir les yeux », « L’opéra Garnier m’a retourné la tête tellement il était beau. » Les témoignages des enfants sont autant de preuves de l’impact du programme.

Au cours des deux ans que dure le projet, toutes les classes participantes montent un spectacle, sous la houlette de leurs enseignants et des professionnels de l’opéra. Les enfants peuvent ainsi se découvrir des dons de comédiens, de chanteurs ou de danseurs. Souvent, ils puisent dans l’expérience la confiance pour affronter l’avenir. « Il n’y a qu’à regarder les petits rats pour voir qu’on peut gravir des sommets », raconte ainsi l’un des élèves.

Le rôle de la Fondation ENGIE

La Fondation ENGIE, par ailleurs mécène fondateur de l’Académie de l’Opéra depuis sa création en 2015, soutient le projet depuis 2009. Au fil des années, de nouvelles initiatives se sont développées. Le 14 juillet 2018, l’Opéra de Paris a ainsi proposé une représentation exceptionnelle du ballet La fille mal gardée à 2 000 jeunes bénéficiaires d’associations soutenues par la Fondation ENGIE.

33 classes et 1 000 élèves de ZEP participent chaque saison à DMEO
90 % des enfants reprennent confiance en eux
+ 25 % de taux de réussite aux examens

Entretien avec Gilles Vernet


Instituteur CM1-CM2, Paris 19. Également auteur de documentaires (Tout s’accélère, 2016), Gilles a filmé durant deux ans les enfants de sa classe qui ont suivi le programme DMEO. Le documentaire issu du projet sortira en 2019.

Pourquoi vous êtes-vous engagé dans l’aventure ?

J’avais envie d’offrir de la beauté à mes élèves. Certains vivent dans des cités et dans le gris, autant dire qu’ils ne croisent pas la beauté tous les jours. Or, je crois qu’elle est une source d’énergie et de puissance pour affronter la vie. J’ai entendu parler du projet et j’ai postulé, c’est tout.

Qu’en avez-vous retiré en tant qu’enseignant ?

Certains élèves étaient réticents au début mais le bain de beauté qu’ils ont pris en visitant l’opéra Garnier a été un déclencheur pour beaucoup d’entre eux. Pour d’autres, c’est venu plus tard, quand nous avons débuté l’écriture des textes de notre projet, un opéra sur le thème mythologique d’Icare. Ils ont découvert leurs talents et ceux de leurs camarades. Le groupe a pris confiance en lui, et de plus en plus de plaisir à travailler sur le projet. C’est un souvenir qu’ils garderont.

Et les enfants ?

Beaucoup ont été transformés, littéralement. J’ai un moment de grâce en tête, le jour où tous les élèves se sont tus en regardant Fatoumata danser. C’était magique et ils ne pouvaient que faire silence. La petite fille a gagné une aura et une confiance dont elle était totalement dépourvue auparavant. Très vite, ses résultats scolaires s’en sont ressentis, avec un mémorable 18 en maths. J’ai d’abord cru qu’elle avait copié sur sa voisine… mais celle-ci n’avait que 14 !

« J’avais envie d’offrir un bain de beauté à mes élèves »

GILLES VERNET

>>> Valeurs partagées avec la Fondation ENGIE

– Aide à l’insertion des jeunes défavorisés par la culture
– Implication des équipes sur la durée
– Exigence, excellence et ambition pour les jeunes


AVEC LE SAMU SOCIAL DEPUIS 25 ANS

Conjurer la grande exclusion avec le BEEP

L’objectif du BEEP est de faire le tour des hôtels sociaux en Île-de-France, dans un véhicule transformé en mini espace d’accueil pour les familles. À bord, deux infirmières les rencontrent, identifient les carences et maladies et proposent des ateliers de prévention santé ; près de 70 % de ces familles ont ainsi pu échanger avec les infirmières. Fort de ce succès, le Samu social souhaite aujourd’hui décupler l’impact de ce projet en mettant en place des relais de médiation avec l’aide de familles volontaires au sein des hôtels.

– Plus de 800 familles rencontrées dans 23 hôtels sociaux
– De nombreuses femmes volontaires pour organiser des ateliers de prévention dans les hôtels sociaux où elles résident

L’aile Babinski, beaucoup plus qu’un centre d’hébergement

Situé dans l’aile Babinski de l’hôpital Charles-Foix à Ivry-sur-Seine, le nouveau centre d’hébergement du Samu social de Paris a été entièrement rénové avec le soutien de la Fondation ENGIE. Accueillant notamment des familles de migrants en grande précarité, ce lieu unique a pour vocation première de permettre aux « grands précaires » (sans-abri, femmes seules, familles) de regagner confiance et autonomie.

L’aile Babinski comporte un jardin thérapeutique, une laverie et une cuisine collective. Les familles bénéficient d’un accompagnement social, psychologique et sanitaire.

Capacité d’accueil de 200 personnes

Les Bains-Douches de Paris-Charenton

En 2019, la Fondation ENGIE a accordé son soutien pour deux ans au projet « Bains-Douches de Paris-Charenton », un lieu d’hygiène et de soins dédié aux femmes sans-abri dans le 12e arrondissement à Paris, inauguré le 20 mars dernier, en présence d’Anne Hidalgo.

« Un lieu où les femmes puissent se ressourcer, se laver, prendre soin d’elles, c’est une petite bulle. Les femmes en ont besoin pour un jour monter une marche et changer de vie »

CLAIRE LAJEUNIE, RÉALISATRICE, MARRAINE DES BAINS-DOUCHES.

>>> Valeurs partagées avec la Fondation ENGIE

– Exigence sur la qualité des prestations et l’accompagnement des grands exclus
– Soutien aux femmes
– Implication des bénéficiaires
– Innovation


AVEC FÊTE LE MUR DEPUIS 20 ANS

Aujourd’hui, Fête le Mur est implantée dans 36 villes françaises et 92 quartiers prioritaires et permet aux enfants et aux jeunes de ces quartiers d’avoir accès à la pratique du tennis, encadrés par des professionnels. Celle-ci est devenue un modèle d’insertion par le sport de jeunes défavorisés en proposant notamment des formations professionnelles aux métiers du sport, en particulier avec sa propre école d’arbitrage.

Le rôle de la Fondation ENGIE

La Fondation ENGIE a choisi de soutenir l’association dès 1999 et a renouvelé son partenariat en mai 2019. Son soutien porte notamment sur la création de nouvelles implantations, avec un appui particulier au volet « Les filles font le mur », visant à favoriser l’accès des jeunes filles aux métiers du sport. Enfin, son volet « Hors les murs » permet aux enfants des quartiers d’assister à des manifestations culturelles soutenues par la Fondation ENGIE : Opéra de Paris, Musée du quai Branly, Musée d’Orsay.

– 32 000 jeunes suivis depuis la création
– 5 000 jeunes suivis en 2018 dans les quartiers prioritaires de la ville
– 40 arbitres formés par l’École d’arbitrage Fête le Mur en activité sur les tournois de la FFT
– Une forte mixité : 44 % de filles / 56 % de garçons

Entretien avec Rahma Mebrouk

Joueuse de tennis, encadrante de Fête le Mur, diplômée en médecine

Pourquoi avoir choisi d’intégrer le programme Fête le Mur ?

J’ai choisi d’intégrer Fête le Mur tout d’abord pour le côté sportif. J’avais un super encadrant à l’époque, Steeve Kouamé, qui nous faisait venir même les dimanches dans le froid sous la pluie pour faire de l’entraînement physique ! Au-delà de l’aspect sportif, Fête le Mur nous a permis de voyager partout en France, de participer à des formations d’arbitrage. Pour ma part, j’ai pu intégrer une filière Sport-études, ce qui a sans aucun doute été l’un des tournants majeurs de ma vie. J’ai tout de suite accroché avec les valeurs de l’association. C’est, et cela restera une grande famille pour moi.

Quelles sont les valeurs de Fête le Mur qui vous ont aidée dans votre parcours pour devenir médecin ?

Je dirais l’ambition et le dépassement de soi. Toujours s’ac- crocher malgré les difficultés que l’on rencontre et ne jamais se mettre de limite, peu importe d’où l’on vient.

Y-a-il un évènement Fête le Mur dont vous êtes particulièrement fière ?

Il y en a plusieurs, mais celui qui me vient en tête là tout de suite, c’est lorsque j’ai été juge de ligne à l’Open Gaz de France à Paris, j’avais 16 ans. Une expérience incroyable, j’y ai croisé plein de stars et pu faire des photos souvenirs.


« Fête le mur restera toujours une grande famille pour moi »


« Depuis 20 ans, avec la Fondation ENGIE nous avons affaire à des personnes qui nous écoutent, s’intéressent, s’enthousiasment pour nos actions et nos résultats »

YANNICK NOAH

>>> Valeurs partagées avec la Fondation ENGIE

– Faire grandir les jeunes en leur faisant découvrir les valeurs de l’effort et du partage
– Promouvoir la mixité


AVEC LA CHAÎNE DE L'ESPOIR DEPUIS 2006

Le Pavillon des Enfants à Dakar… plus qu’un centre de soins

Financé à 100 % par la Fondation ENGIE et inauguré en 2018, le Pavillon des Enfants est l’unique structure pré et post-opératoire dédiée à la cardiologie pédiatrique en Afrique. Sa vocation est d’accueillir chaque année les quelque 500 enfants qui viennent de toute l’Afrique de l’Ouest pour se faire opérer au Centre cardio-pédiatrique de Cuomo (CCPC) de Dakar. Cette maison est bien plus qu’un centre de soins. C’est un véritable lieu de vie où les enfants et leurs mères sont invités à participer à des activités éducatives et à des ateliers de prévention à la santé, à l’hygiène et à la nutrition.

Entre 800 et 1 000 enfants sénégalais naissent chaque année avec une cardiopathie congénitale. Le Pavillon des Enfants est conçu pour accueillir les quelque 500 enfants susceptibles d’être opérés chaque année dans le centre de Cuomo.

Former les médecins cardiologues à Bamako et développer la coopération « sud-sud »

« Les French doctors appartiennent au passé », aime à dire Alain Deloche, le fondateur et directeur de La Chaîne de l’Espoir. « Aujourd’hui, ce sont des cardiologues africains qui opèrent les enfants sur place ».

Le 10 septembre 2018 a eu lieu la première opération à cœur ouvert au centre André-Festoc à Bamako. Plus de 100 opérations ont depuis été effectuées par des médecins maliens. Inimaginable il y a encore quelques années !

Convaincue qu’il est indispensable de s’appuyer sur les acteurs locaux pour pérenniser les projets, la Fondation ENGIE apporte un soutien actif à la formation des médecins et cardiologues qui travaillent avec la Chaîne de l’Espoir à Bamako.

À moyen terme, l’enjeu est de développer la coopération « sud-sud » en permettant aux médecins de se former dans les autres centres de soins de la Chaîne de l’Espoir, au Vietnam ou au Cambodge par exemple.

– 9 médecins en cours de formation, dont trois en chirurgie cardiaque (les premiers du pays !)
– 22 infirmiers en cours de formation

« J’apprécie la cohérence de la vision et des actions de la Fondation. Le jury ne dévie pas de sa ligne, continuant, année après année, à accorder une place essentielle à la protection de l’enfance »

ALAIN DELOCHE - FONDATEUR DE LA CHAÎNE DE L’ESPOIR, ADMINISTRATEUR DE LA FONDATION ENGIE »

>>> Valeurs partagées avec la Fondation ENGIE

– Protection de l’enfance par la santé
– Volonté d’impliquer
et de faire grandir les acteurs sur le terrain