DES RENCONTRES INSPIRANTES

DENIS MUKWEGE POUR LES FEMMES

Prix Nobel de la paix 2018, le gynécologue Denis Mukwege est connu dans le monde comme l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC).

Gynécologue, Denis Mukwege opère sa première victime de viol et de mutilation en 1999. Il saisit rapidement l’ampleur du phénomène et l’Hôpital Général de Panzi se transforme en centre spécialisé dans l’accueil des victimes de viol. Entre 1999 et décembre 2014, il y a soigné 42.264 victimes de viol avec son équipe. En moyenne, 10 femmes survivantes de violences sexuelles consultent chaque jour à l’Hôpital Panzi.

Lors d’un voyage en Belgique, Denis Mukwege a visité le Service de Chirurgie Digestive (de l’équipe du Professeur Cadière), spécialisé dans les techniques de chirurgie minimal invasive, notamment la laparoscopie. Suite a cette rencontre, le Professeur Cadière a formé une équipe de chirurgiens, d’anesthésistes et d’instrumentistes et il se rend tous les quatre mois à l’Hôpital de Panzi pendant une semaine.

L’hôpital de Panzi est désormais spécialisé en obstétrique, en pédiatrie, en médecine interne, en nutrition et en chirurgie générale et spécialisée. 34 médecins y travaillent, dont 12 chirurgiens, pour une équipe totale de 260 personnes.

En 2019, après 20 missions et plus de 1.400 interventions, le Professeur Mukwege a demandé entre autres au Professeur Cadière de construire un nouveau bâtiment de chirurgie minimal invasive et de l’équiper. Le bâtiment avec 6 salles d’opération sera un centre de référence et d’enseignement pour la République Démocratique du Congo et pour toute l’Afrique.

Grace à ce nouveau centre et à la formation de chirurgiens pour toute l’Afrique ce sont des milliers de femmes, hommes et enfants qui bénéficierons de meilleurs soins. La fondation ENGIE soutient ce projet depuis le début et a confié à Energy Assistance le soin de réaliser l’installation photovoltaïque de production électrique et la distribution de cette énergie dans le bâtiment.

« Nous vivons des atrocités. Des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité sont commis à l’est de la RDC depuis bientôt un quart de siècle. Malheureusement, il règne une indifférence assourdissante face à la situation de cette partie du monde, où le corps des femmes est utilisé comme champ de bataille. A Panzi, nous avons déjà soigné plus de 50000 personnes de sexe féminin, allant des bébés aux personnes âgées. Elles subissent des viols et des mutilations d’une extrême violence, on va jusqu’à brûler leurs parties génitales. Nous avons dénoncé cette situation il y a vingt ans, mais n’avons jamais eu de solution qui permette à la population locale de vivre en paix. Nous nous trouvons donc dans une crise humanitaire majeure. »

Professeur Mukwege


CHÉKÉBA HACHÉMI POUR LES FEMMES AFGHANES

Chékéba Hachemi est une femme politique afghane, première diplomate femme de son
pays sous le gouvernement provisoire afghan en 2001. Née à Kaboul, elle fuit l’invitation soviétique quand elle n’a que 11 ans. En 1996, elle créé « Afghanistan Libre », une organisation indépendante, non gouvernementale et à but non lucratif qui se consacre à la défense et au renforcement des droits du peuple afghan ainsi qu’à la défense, l’égalité et le droit des femmes dans son pays.

Ses engagements prennent plusieurs formes : l’accès à l’éducation, la santé, l’énergie… le tout pour encourager les femmes à prendre leur indépendance.

Depuis 2016, Afghanistan Libre est partenaire du projet « Schools, Lights and Rights » porté par La Voix De l’Enfant en partenariat avec la Fondation ENGIE. Poursuivant ses actions, Chékéba Hachemi s’engage pour obtenir des identités légales aux jeunes filles pour faire valoir leurs droits et ainsi leur permettre de poursuivre leurs études. Des lampes solaires portables ont également été distribuées pour permettre aux jeunes filles de faire leur devoir à la maison dans de meilleures conditions et sécuriser les trajets de nuit entre l’école et le foyer.

En 2017, c’est le programme « salles digitales » qui est également soutenues par la Fondation ENGIE pour ouvrir des salles digitales dans des villes sans électricité.

« Sur le papier, c’est un projet fou. Ouvrir des salles digitales dans des villages sans électricité, dans l’un des pays les plus dangereux au monde, où seulement 28% des lles ont à l’enseignement secondaire. Rien ne colle et pourtant la Fondation ENGIE nous a soutenu dès le début »

Chékéba Hachemi, Fondatrice d’Afghanistan Libre


PÈRE PEDRO OPEKA POUR LES POPULATIONS DÉSHÉRITÉES

Si Père Pedro est né en Argentine, son coeur est à Madagascar. Depuis des décennies, il redonne esprits au plus déshérités, ceux qui vivent dans des décharges ou à la rue. Après plus de trente ans de combat, plus d’une vingtaine de villages ont été construits pour accueillir près de 20 000 personnes sous le nom de « Akamasoa » (« bons amis » en malgache). Dans le même temps, des coopératives ont été créées, des lieux de travail, des centres de soin, etc.

C’est dans ce cadre que la Fondation ENGIE a pu venir en aide au Père Pedro dès 2019 en finançant les panneaux photovoltaïques de trois terrains de sport installés dans les villages du Père Pedro.

« Voilà des gens que personne ne saluait et qui ont retrouvé leur dignité »

Père Pedro