SCHOOLS, LIGHTS & RIGHTS

1 enfant sur 9 n’est pas scolarisé dans le monde
1 être humain sur 7 n’a pas accès à l’électricité
1 être humain sur 7 n’a pas d’état civil.
Comment répondre à ses défis ?

La Fondation ENGIE et la Voix de l’Enfant ont conçu ensemble un programme en trois volets : la distribution de lampes solaires portables, l’enregistrement des enfants à l’état civil et l’électrification de structures d’accueil et d’écoles. Le projet permet de contribuer à trois des 17 Objectifs de Développement Durable établis par l’ONU: l’Objectif 4 – Éducation de qualité, l’Objectif 7 – Énergie propre et d’un coût abordable et l’Objectif 16 – Paix, justice et institutions efficaces. Depuis 2015, le programme « Schools, Lights and Rights » a contribué à enregistrer à l’état civil de près d’un million d’enfants à travers le monde, la distribution de 35 000 lampes solaires de poche pour permettre aux jeunes écoliers de faire leur devoir le soir et l’électrification de 6 écoles et centres d’accueil pour de meilleures conditions d’étude.

L’ANNÉE 2021 ILLUMINE LES ENFANTS D’ASIE DU SUD-EST

Le programme couvre 11 pays : l’Afghanistan, l’Afrique du Sud, la France, le Burkina Faso, le Cameroun, l’Inde, le Laos, le Maroc, Madagascar, la Tanzanie et la République Démocratique du Congo, avec l’appui de 14 associations membres de La Voix De l’Enfant.

Trois volets, onze pays et trois continents

Le volet « Schools » a permis d’électrifier six écoles et centres d’accueil, au Burkina Faso, en Inde et à Madagascar. Etudes de faisabilité, installations techniques, formation du personnel local à la bonne utilisation des équipements : les bénévoles de l’ONG de collaborateurs d’ENGIE (Energy Assistance France) ont été impliqués sur tous les projets.

Grâce au volet « Lights », 35 000 lampes solaires de poche ont été distribués à des écoliers et lycéens, notamment dans les villages ruraux non reliés au réseau électrique. Les lampes chargées à l’énergie solaire ont une autonomie de plus de trente heures et permettent aux enfants de rentrer de l’école à la tombée de la nuit et de faire leur devoir le soir à la maison.

Grâce au volet « Rights », plus d’un million d’états civils ont été distribués à des enfants sans papier identité. L’action la plus spectaculaire a été menée en RDC (République Démocratique du Congo), mais de nombreux enfants ont reçu le précieux sésame dans les autres pays où le programme est implanté, notamment en Afrique du Sud et en Afghanistan.

2021 FOCUS SUR LE VOLET « LIGHTS ».

21 000 lampes solaires portables qui ont été produites pour être distribuées aux associations, puis aux enfants bénéficiaires.

Malgré la pandémie, début 2021, la quasi-totalité des lampes avaient pu être distribuées. À ce jour, il y a encore 1900 lampes à distribuer par les associations dans des pays qui ont fermé leurs frontières de mars à juin 2020, à savoir : le Laos avec Sourires d’Enfant (500 lampes), l’Afrique du Sud avec VCI (1 100 lampes) et l’Inde avec Volontariat (300 lampes). Selon les contextes locaux, la distribution des lampes sera finalisée durant le premier semestre 2021. La pandémie n’a en revanche pas ralenti les efforts d’enregistrement à l’état civil, dépassant même l’objectif fixé de 161 930 enfants et jeunes pour un total de 164 735. Tous ces facteurs permettent de mieux appréhender les actions sur le terrain et ainsi s’assurer de leur efficacité et de leur succès. Enfin, pour ce qui est du troisième volet « Schools », deux projets d’électrification sont en cours à Madagascar par Energy Assistance France. Ces deux projets portent sur :

– L’électrification du Centre Communal d’Antanambao et du bâtiment du Collège qui est à proximité
– L’électrification du Centre de Formation d’Antsirabe II

La constitution des dossiers de demande ayant été faite en mars 2020, les études techniques sont en cours de finalisation. Pour l’heure, toute opération sur le terrain est impossible du fait de la situation sanitaire.

Aujourd’hui, amener la lumière, c’est apporter le digital. En 2021 1000 jeunes filles afghanes seront formées au code et au numérique grâce au projet pilote « Classes Digitales ». Les classes fonctionnent notamment grâce aux panneaux solaires installés et financés par la Fondation ENGIE.

EN LIEN ET SYNERGIE AVEC LES PARTENAIRES DE LA FONDATION ENGIE AFGHANISTAN LIBRE, DE LA LUMIÈRE ET DE L’ESPOIR POUR LES JEUNES FILLES AFGHANES

La Fondation ENGIE est partenaire de L’ONG Afghanistan Libre depuis 2014. En 2018, l’association créée par Chékéba Hachémi a reçu le soutien de la Fondation pour relayer le programme Schools, Lights & Rights en Afghanistan. A ce jour, plus de 3 000 jeunes filles ont pu acquérir leur «Tazkira », la précieuse pièce d’identité sans laquelle elles ne peuvent pas faire valoir leurs droits à suivre des cours à l’école. Des lampes solaires leur ont également été distribuées. En 2018, la Fondation ENGIE a aussi soutenu le projet pilote « classes digitales » permettant à des jeunes filles afghanes de 15 à 17 ans de se former aux codes et aux métiers du numérique.

L’école du village de Guié au Burkina Faso : l’une des 6 écoles électrifiées par les bénévoles d’Energy Assistance France.

UN PROJET BIEN REÇU ET DEMANDÉ

Autant les enfants eux-mêmes que leur proche ont reçu positivement les trois volets du programme. Grâce à un effort soutenu, une sensibilisation massive a permis de faire comprendre à de nombreuses familles que l’enregistrement à l’état civil est primordial pour garantir les droits des enfants. Provenant souvent de zones éloignées privées d’actions humanitaires, les lampes solaires autant que l’électrification des lieux d’enseignement ou le travail de recensement pour l’état civil ont été entendus, compris et appliqués par la population qui se fait désormais le relais du programme.

LES NOUVEAUX ENJEUX LIÉS AU COVID

Si les associations présentes sur le terrain ont fait de leur mieux, le contexte sanitaire actuel a cependant ralenti certaines de nos actions. Ainsi, il reste encore 1900 lampes solaires qui n’ont pu actuellement être distribuées. De même, l’enregistrement à l’état civil a été ralenti dans certains pays par des contraintes techniques (problème de synchronisation des tablettes d’enregistrement) ou bien des oppositions certaines à ces démarches, notamment au Cameroun où les délégations des ONG ont systématiquement trouvé portes closes lors de leurs visites aux administrations et tribunaux. Un travail de plaidoyer a été entrepris depuis pour pouvoir envisager une meilleure entente dans le travail d’enregistrement à l’avenir.