Avec l’Institut de l’Engagement, en France

Créé et dirigé par Martin Hirsch, l’Institut de l’Engagement a une démarche résolument innovante. Il donne une seconde chance à des jeunes qui n’ont pas fait les « bonnes études », mais qui possèdent cependant un fort potentiel. L’Institut trouve ces « perles rares » en identifiant ceux qui, durant leur service civique ont su s’engager, innover et réussir. Elle les accompagne ensuite dans leur projet de reprise d’études ou de création d’activité. La Fondation ENGIE apporte son soutien en finançant des bourses pour les jeunes filles qui suivent le parcours proposé par l’Institut.

« Dans notre système français cadenassé, si un jeune rate une marche, il risque de rencontrer des barrières pour se construire un avenir à la hauteur de son potentiel. »

Martin Hirsch, président de l’Institut de l’Engagement, également à la tête de l’AP-HP.

Impact

70 bourses distribuées à des jeunes filles
90% de succès pour les lauréates, quelle que soit le parcours : validation d’une année d’étude, CDD supérieur à 6 mois ou CDI, progression de la création d’activité


Avec Teach for Belgium

Former des jeunes diplômés talentueux à devenir professeurs dans les écoles « à indices socio-économiques faibles » : c’est le projet de Teach for Belgium, reconnu comme « projet pilote » par le ministère de l’enseignement en fédération Wallonie-Bruxelles. Le programme est soutenu par la Fondation ENGIE depuis ses débuts, en 2013.

Les élèves des écoles partenaires de Teach for Belgium ont en moyenne un retard d’apprentissage de trois ans par rapport aux élèves des écoles favorisées. Pour réduire cette « iniquité scolaire », Teach for Belgium mise sur l’exigence. Les jeunes professeurs viennent des meilleures universités. Et les élèves sont poussés « à aller jusqu’au bout de leur talent ».

« J’ai grandi à Molenbeek, j’ai vécu le manque de moyens. Mais j’ai eu la chance d’avoir des parents qui ont toujours cru en mon potentiel. Après mes études, j’ai eu envie de donner à mon tour. Je me suis engagé avec Teach For Belgium. Tous les jours, j’ai à faire à des enfants qui pensent ne pas pouvoir faire d’études ; ils se convainquent que ce n’est pas leur « destinée ». Pourtant, ils ont tous un potentiel insoupçonné. Il suffit souvent de croire en eux pour révéler ce potentiel. »

Badredine, Master bio ingénieur, professeur de sciences à Bruxelles

Impact

95 écoles partenaires et 38 000 bénéficiaires depuis 2013
90% des écoles satisfaites


Avec Afghanistan Libre dans les provinces du Panjshir et de Kaboul

Partenaire de l’association Afghanistan libre depuis 2015, la Fondation Engie soutient des actions visant à renforcer l’éducation des jeunes filles dans les régions du Panjshir et du Paghman. Après avoir participé à électrification de 13 écoles, la Fondation ENGIE a financé un projet de « classes digitales ». Objectif : former les jeunes filles au numérique.

Former des adolescentes au digital, dans des villages où neuf femmes sur dix ne savent pas lire, avec des Talibans qui n’ont pas baissé la garde : le projet est plus qu’innovant… Il est « extraordinaire », pour reprendre l’adjectif de Chékéba Hachémi, présidente de l’association Afghanistan Libre.

Celle que l’on appelle parfois « l’insolente de Kaboul » vit à Paris, depuis qu’elle a fui son pays, l’Afghanistan, alors qu’elle n’était qu’une enfant. Elle retourne tous les ans dans sa terre natale, pour suivre les projets qu’elle a mis en œuvre avec son association. Mieux que quiconque, elle sait combien qu’il faut « batailler pour que les jeunes filles soient formées ». Pour elle, ce combat s’impose comme une évidence. « Je vis aujourd’hui du bon côté de la barrière, question de chance. Si j’étais restée là-bas, j’aurais aimé avoir une Chékéba qui s’occupe de moi ».

Une chose est sûre : les 600 jeunes filles formées chaque année dans le cadre des classes digitales voient leur avenir plus radieux après avoir suivi les trois ans de formation. Elles ont appris à coder et certaines envisagent même de poursuivre leur formation à l’université. Ce devrait bientôt être chose possible : des partenariats avec des universités IT du Panshir et de Kaboul sont en cours de négociation.

« Avant, les petites filles du village étaient rarement autorisées à suivre l’école. Celles qui le pouvaient devaient faire un long trajet avant d’arriver. Maintenant, grâce à Afghanistan Libre, nous avons une école au village. J’ai la chance de faire partie des classes digitales. Je progresse, je suis maintenant capable de parler anglais, de travailler avec un nombre important de logiciels. Mon espoir ? Devenir économiste. Je sais que l’anglais et l’informatique seront essentiels pour atteindre cet objectif. »

Ogay, élève d’une classe digitale

Impact

600 étudiantes de 15 à 17 ans formées sur trois ans, 70% de réussite à l’examen
5 classes pilotes, dont une ouverte en 2019 dans la province de Kaboul
Projet primé en 2019 dans le cadre des Trophées « La France s’engage » (seul projet « hors France » jamais primé)
– Les salles digitales ont fait l’objet d’un reportage lors d’un JT de France 2